Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Les voies de l'étrange et du mystérieux
Newsletter
Pages
23 mai 2017

Les crânes vides (3)

Ces théoriciens, qui n’ont jamais mangé un cerveau cru d’un homme ou d’un singe, prétendent aussi que le cerveau est une gourmandise délicieuse que l’homme eut envie de déguster. Mais le cerveau cru est sans goût, caoutchouteux et aucune race de singes végétariens ni aucune race humaine ne le tient pour une gourmandise. Cette constatation « scientifique » est donc, elle aussi, un concentré d’absurdité.

Comme le cannibalisme commença à l’état simien, lorsque les ancêtres singes de l’homme avaient un volume de crâne d’environ 400 cm3 seulement, comme tous leurs proches parents, il est permis de se poser la question suivante :

Comment un singe peut-il inventer une « religion » liée au meurtre « rituel » de ses congénères et à la consommation prétendue inefficace du cerveau ? Et comment cette croyance absurde, avec son rituel superstitieux, peut-elle rester valable pour un homme déjà intelligent et durer plus d’un million d’années, alors que les cannibales actuels ont les religions les plus diverses ?

Si les hommes ont assassiné leurs congénères pendant si longtemps et mangé leurs cerveaux, c’est qu’ils y trouvaient leur avantage. Sinon, ils ont été depuis le début les créatures les plus stupides de la terre.

Si le cannibalisme n’avait été pratiqué qu’à son stade avancé du processus d’hominisation, quand l’homme avait déjà un cerveau assez gros, on pourrait encore supposer qu’il agissait sous l’impulsion d’un phantasme. Mais comme le cannibalisme débuta dès le stade animal, il ne peut être un acte absurde, car aucun animal ne fait quelque chose dont il ne tire pas profit.

Les théories des scientifiques sur la faim et le rite peuvent avec raison être considérées comme absurdes.

Quelle était donc la raison véritable qui poussa un singe végétarien à consommer le cerveau de son congénère et à poursuivre cette pratique étrange sur un million d’années, jusqu’à notre époque ?

La sexualité.

Quand un animal consomme le cerveau frais de son congénère, ses pulsions sexuelles augmentent. Il mène alors une vie sexuelle plus active et ressent davantage de plaisir.

Il n’est pas nécessaire d’être intelligent ou d’adhérer à une foi ou une superstition pour s’en apercevoir. Il suffirait de manger une fois par hasard ou par nécessité le cerveau frais du congénère pour sentir l’effet mentionné.

Le premier homme fut le singe qui mangea pour la première fois le cerveau d’un congénère. Les premiers hommes sont devenus des cannibales par appétit sexuel. Le cannibalisme et l’hominisation ont commencé au même moment, le cannibalisme est la cause de l’hominisation.         

Les premiers singes cannibales ne pouvaient savoir au début que la consommation de cerveau ne provoquait pas seulement une excitation sexuelle, mais augmentait également leurs facultés intellectuelles. Ils ne découvrirent que plus tard les effets sur l’intelligence.

Par malheur, ils découvrirent aussi que le fait de manger du cerveau augmentait l’intelligence de façon constante et que l’effet durable se transmettait aux descendants.

Et ils découvrirent aussi qu’il était plus efficace de manger les cerveaux des congénères dont l’intelligence s’était déjà accrue par cette méthode. Le cerveau du cannibale lui-même, qui rendait intelligent, devint une substance de plus en plus précieuse. Les cerveaux prenaient de la valeur d’une génération à l’autre. C’est ainsi que plus tard le cannibalisme ne s’exerça plus que parmi les cannibales. Les singes hominidés qui n’étaient pas cannibales étaient laissés au rebut comme des objets sans valeur et restèrent à l’état simien.

La consommation de cerveau cru provoque une excitation sexuelle immédiate ; mais celle-ci décroît rapidement. Ces pulsions sexuelles brèves poussèrent l’homme à mener sans cesse de nouvelles campagnes contre ses congénères afin de satisfaire sa soif sexuelle en mangeant du cerveau, ce qui provoqua en même temps un accroissement constant de l’intelligence.

Ce gavage de substances cervicales força l’hypophyse, qui maintient l’équilibre physiologique, à constituer dans le corps un nouveau système de distribution antinaturel.

Les conséquences visibles en furent avant tout la perte du pelage et la disparition des signaux de fécondité chez la femelle.

Ce dernier phénomène provoqua une régression de la natalité. Le cannibalisme lui-même décima la population. L’espèce était donc en danger de disparition. Pour éviter cette issue fatale, il fallut intensifier les rapports sexuels, afin que sur plusieurs tentatives de fécondation, il puisse y avoir au moins une réussite.

Pour le cannibalisme, c’était mettre de l’huile sur le feu. Seule une consommation accrue de la « drogue sexuelle » qu’est le cerveau pouvait donner les forces sexuelles nécessaires. La chasse à l’homme prit plus d’ampleur que jamais.

Brain

Désireux d’accélérer leur reproduction, les hommes en venaient à se décimer réciproquement. C’est ainsi que l’accroissement des naissances dû à la consommation de cerveau fut éliminé en grande partie par le cannibalisme lui-même. L’espèce ne pouvait s’accroître que très lentement ; les chiffres de population eux-mêmes étaient en régression.

Il ne faut pas oublier que les guenons hominidées ne pouvaient engendrer que trois petits, tout au plus six, selon la race, et qu’au début, il en était de même chez les hommes. Si l’on pratiquait encore le cannibalisme avec ce faible accroissement de population, on comprend que l’espèce ait été constamment en danger d’anéantissement.

Cette descendance insuffisante provoqua des dépressions nerveuses chez les femelles qu’elles s’efforcèrent de pallier en excitant les hommes à organiser des expéditions cannibalistes et des repas de cerveaux.

Plus tard, les femmes assistaient toujours aux danses rituelles qui se tenaient avant ce genre de chasses à l’homme, et elles encourageaient leurs maris. Cette pratique existe encore aujourd’hui, là où s’exerce le cannibalisme. Les femmes se refusent même à épouser des hommes qui n’ont pas encore mangé de cerveau humain parce qu’elles craignent que cet homme ne puisse fonder une famille nombreuse.

Comme le cannibalisme provoquait aussi une augmentation du cerveau et un accroissement de l’intelligence, il avait un nouveau motif important d’exister ; on ne le pratiquait plus uniquement pour des raisons sexuelles, mais aussi pour accroître l’intelligence. La fécondité restait cependant le motif principal.

Les critiques se demanderont si l’intelligence d’un singe suffit pour permettre à cette créature de souhaiter une sexualité accrue et de faire en sorte de retrouver les sensations ressenties.

Au Népal, au Cachemire et en Afghanistan, il pousse sur les pentes de l’Himalaya une plante nommée par les autochtones saladjin. Avant que ne se dessèchent les régions qui s’étendent de la Perse à l’Egypte, cette plante fleurissait aussi sur la côte méditerranéenne. Elle est récoltée chaque année et vendue en général dans toute l’Inde jusqu’en Perse et en Afghanistan par les marchands ambulants du Népal. Pour consommer cette drogue, on la mélange souvent dans le miel avec des plantes et minéraux jouissant de propriétés curatives.

Ses effets, tant pour la vie sexuelle que pour la mémoire, sont de courte durée et il est nécessaire d’en prendre de façon répétée.

La plante est récoltée dès qu’elle arrive à maturité, car l’homme a un concurrent rapide en la personne du singe.

Les singes consomment aussi cette drogue sexuelle, ce qui prouve qu’ils ont une conscience sexuelle et que leur intelligence suffit à leur permettre de reconnaître les effets de cette plante et à la cueillir en connaissance de cause.

Cette drogue n’a cependant rendu aucune race simienne plus intelligente. Ainsi qu’on l’a dit, les effets de cette plante sur la vie sexuelle comme sur l’intelligence ne sont que temporaires et ne sont pas transmissibles aux descendants.

Ibid

À suivre Les crânes vides (4)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité