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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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24 mai 2017

Les grandes transformations (1)

Le cannibalisme qui prit naissance en Mésopotamie*, voici un million d’années, se propagea relativement vite sur le continent eurasien, dans le sens est-ouest, mais infiniment plus lentement vers le sud et vers le nord.

Plus le cannibalisme pénétra de bonne heure dans un groupe de singes, plus tôt ces singes devinrent des hommes et plus loin alla ce processus qui n’est encore terminé pour aucune race. Les groupes de singes isolés, qui ne passèrent que tardivement au cannibalisme et à l’état d’homme, vivent aujourd’hui encore au degré le plus bas de l’évolution humaine et continuent souvent à pratiquer le cannibalisme.

Comme le cannibalisme a été exercé sans interruption par toutes les races humaines, pendant au moins un million d’années ou davantage, environ cent mille générations ont consommé des cerveaux humains.

Si un million d’années représente une période extraordinairement courte pour les énormes modifications physiques et intellectuelles qui s’accomplirent chez l’homme, celles-ci se sont cependant déroulées si lentement qu’aucune génération ne se distinguait de la précédente. Il aurait fallu pour cela avoir une vision rétrospective sur plusieurs milliers de générations.

Les modifications les plus marquantes et les plus décisives se sont produites dans les premières générations. Au bout de quelques millénaires de cannibalisme, on voyait déjà apparaître des indices de troubles carentiels physiques et d’intelligence accrue.

À première vue, cela semble illogique car les premiers cannibales ne pouvaient consommer que les cerveaux de congénères qui n’étaient pas encore cannibales ou qui ne pratiquaient pas encore depuis longtemps le cannibalisme. Sur de tels cerveaux l’accroissement de l’intelligence ne pouvait qu’être faible.

C’est seulement au stade des générations futures qu’on tua de préférence les congénères qui avaient déjà derrière eux plusieurs générations de cannibalisme, parce qu’on s’était aperçu que leurs cerveaux étaient plus efficaces. Cependant, les modifications physiques comme la perte du pelage et la perte des signaux de fécondité sont apparus dès les temps les plus reculés.

Ces modifications étaient dues à une rupture de l’équilibre naturel entre les différentes substances hormonales qui réglaient les fonctions du corps. Du fait de l’apport excessif de ces substances par la consommation continuelle du cerveau, il dut se former dans le corps un nouveau système de distribution. C’est ainsi qu’apparurent les troubles carentiels pathologiques.

Aucune modification physique notable ne s’est plus produite après stabilisation de ce nouveau système de distribution. Les aiguillages étaient mis en place et la route de l’homme irrévocablement tracée.

Les modifications ultérieures touchèrent surtout les secteurs intellectuels et psychologiques et en particulier le cerveau lui-même. Le cerveau consommé servait toujours de drogue sexuelle mais on l’utilisait de plus en plus comme moyen d’acquérir une meilleure mémoire, une intelligence supérieure et un savoir concret.

Les premières modifications portèrent déjà préjudice à l’homme et il dut prendre des mesures pour remédier à ces inconvénients. Son intelligence simultanément accrue lui en donnait les moyens. Mais comme son cerveau commençait déjà à être malade, et souffrait d’obsessions, il n’utilisait jamais les remèdes voulus pour guérir les souffrances qu’il s’était lui-même créées. Ces remèdes n’étaient que des palliatifs qui créaient en même temps d’autres maux que l’homme tentait à nouveau de guérir par des mesures inadéquates. L’homme est encore pris aujourd’hui dans ce cercle infernal.

Aucun être vivant au monde n’eut à subir autant de revers et de déceptions que l’homme. Cette chaîne infinie d’échecs fit naître dans son inconscient un sentiment d’insubordination et une soif de vengeance qui se transmit d’une génération à l’autre.

C’est l’une des raisons pour lesquelles l’homme acquit tant de caractéristiques qui font de lui non seulement l’être le plus malade de la terre, mais aussi le plus dangereux.

L’une des modifications les plus désastreuses qu’ait provoquées le cannibalisme est la perte, déjà décrite, des signaux de fécondité chez la femelle, phénomène dont l’homme n’a pas encore évalué les vastes conséquences. C’est de nos jours justement que mûrit le fruit amer de cette maladie.  Le problème de la surpopulation ne pourra être résolu. Toutes les mesures qui visent à augmenter la fécondité de la terre la diminueront ainsi que toutes les chances de survie.

Maladie d'amour

La disparition de signaux de fécondité chez la femelle aurait dû supprimer l’excitation chez les mâles.

C’est après cette modification que prit naissance le désir physique et moral, exclusivement humain, que l’on nomme amour, provoqué également par un désordre hormonal. L’homme considère ce genre d’amour comme un signe de sa supériorité vis-à-vis des animaux, comme le résultat de son intelligence supérieure et d’une évolution naturelle, bien que cet « amour » aille du chagrin au suicide et au meurtre sexuel. Le « singe », obsédé sexuel, chante dans sa littérature cette maladie qui scellera son destin inévitable, conséquence de la surpopulation.

Le désordre hormonal a engendré un grand nombre d’anomalies sexuelles les plus diverses, qui sont toutes exclusivement humaines. La tendance au crime ou suicide sexuel par « chagrin d’amour » et autosatisfaction s’exprime par une grande irritabilité sexuelle. L’homosexualité et de nombreux autres phénomènes sexuels dont l’homme a secrètement honte sont tous à inscrire au compte de ces troubles hormonaux. L’homme excuse, par son intelligence, beaucoup de ses habitudes sexuelles antinaturelles et non fonctionnelles.

Il ne fait aucun doute que ces anomalies n’existaient pas à l’état simien ; elles sont apparues pendant l’hominisation et sont héréditaires. Tout cela n’a rien à voir avec l’intelligence supérieure. Au cours de l’histoire de l’humanité, il a fallu instaurer de plus en plus de lois et de normes sociales, destinées à supprimer les conséquences de cette maladie ou à les endiguer.

*Personnellement, je ne le crois pas.

Ibid

À suivre Les grandes transformations (2)

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Commentaires
G
Le cannibalisme en effet est une très ancienne pratique. C'est pour ses effets aphrodisiaques que les hommes ont tué leurs congénères pour consommer leur hypophyse. <br /> <br /> En même temps que la "petite pomme" accroissait et leur désir et leur plaisir sexuel, nos ancêtres se sont aperçus qu'ils devenaient de + en + intelligents.<br /> <br /> Malgré les effets secondaires, puisque cela a entraîné leur dégénérescence physique (et mentale), ils ont continué, jusqu'à ce qu'ils arrêtent, contraints et forcés.<br /> <br /> Normalement, si les lois cosmiques avaient été respectées, nous ne devrions pas être là...
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G
Je pense que les hommes deviendront de + en + dépendants de toutes ces machines.<br /> <br /> L'univers permettra-t-il que les robots soient les dominants ?<br /> <br /> Personnellement, cela m'étonnerait...
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G
C'est vrai que les tyrans s'enorgueillissaient d'avoir tous ces monuments édifiés à leur gloire. À notre époque, ça n'est pas très différent.<br /> <br /> "faire circuler les valeurs monétaires pour un enrichissement global ?"<br /> <br /> Peut-être bien... pourquoi pas.<br /> <br /> Qu'entends-tu par égrégore ?
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G
Les humains ont toujours éprouvé le besoin d'opprimer, et exploiter leurs congénères. Si l'on pense à Rome, et à toutes ses constructions qui ont survécu au temps (quelque peu dégradées, il est vrai), il est clair que sa société très avancée n'aurait pu l'être sans l'apport de l'esclavage.<br /> <br /> Pareil pour l'Égypte antique, et les Mayas, entre autres.<br /> <br /> Quant aux fourmis et abeilles... Sont-elles obligées de tenir ce rôle, ou le font-elles pour garantir leur survie ???<br /> <br /> Dans ce cas, ce serait un esclavage consenti, ce qui n'est plus tout à fait de l'esclavage.
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G
De même, l'ingestion d'hypophyse a fait de nous des êtres plus ou moins déséquilibrés... Il faut reconnaître que les animaux ont un comportement bien plus rationnel.
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