Cryptozoologie, ou paléoanthropologie ?

Intéressons-nous maintenant aux témoignages concernant les apparitions de très grands hominidés, appelés Bigfoot ou Sasquatch.

Voici ce que l'on peut lire sur le site de B.M. Nunelly, dans la version originale :  

En décembre 1997, un homme chassait avec son fils tôt le matin quand ils entendirent des bruits étranges venant d’un fossé non loin de là. Au début cela ressemblait aux cris d’une femme, puis à un bavardage, comme l’enregistrement de quelqu’un qui parle mais diffusé en sens inverse.

Durant l’été 1980 deux hommes se rendirent à leur lac préféré pour une partie de pêche nocturne. Environ une demi-heure après, ils entendirent plusieurs personnes qu’ils ne pouvaient voir, parler à moins de 40 mètres d’eux. Ils ne purent distinguer un seul mot, c’était comme s’ils parlaient à l’envers. « Soudain, dit l’un d’eux, il y eut un cri à vous glacer le sang, à vous dresser les cheveux sur la tête, venant du haut de la colline, juste derrière nous. Je ne peux pas vous dire à quel point c’était effrayant. C’était comme si tout mon corps se liquéfiait.» Il jeta un coup d’œil vers son ami, qui était tout aussi terrifié, et lui dit : « Bon sang, c’était quoi, ça ? ». Les deux hommes quittèrent les lieux en toute hâte.

The back bandit

Le témoin s’est attardé surtout sur sa tête et son visage. Il ne pouvait s’en empêcher. Il avait vraiment l’air d’un être humain, avec un nez très large et épaté (en fait un nez de boxeur). La tête était ronde, avec des poils allant de 2,5 cm à 5 cm. Son visage était en partie recouvert de poils soyeux. La peau du visage paraissait bronzée et se confondait avec son pelage blanc. Il avait une barbe, du même genre que celle du Bigfoot que l’on voit dans le film de Patterson. Les oreilles étaient comme celles d’un homme. Ses poils étaient plus longs au-dessus des épaules, comparés au reste du corps. 

Extrait de Bigfoot in Kentucky, de B.M. Nunelly :

Neil décrit ainsi ce qu’il a vu : il dépassait largement les deux mètres, avec de longs poils clairsemés comme s’il avait la gale. Je ne me suis pas senti menacé car il n’avait pas l’air agressif. […] Il paraissait très intelligent, et très humain, avec des sentiments et des émotions, peut-être même qu’il pensait. »

Les Huttons étaient en train de chasser quand ils ont vu un Bigfoot. Il ne dégageait aucune mauvaise odeur. Le pelage était d’un marron sale, les poils paraissaient emmêlés, « foutus » (selon le père). Le fils a dit qu’ils avaient l’aspect de dreadlocks. Ils n’ont pas pu distinguer ses traits à cause des poils qui lui tombaient sur le visage.

Lynn Hutton estima que les poils de son corps devaient mesurer 20 cm. Ses bras allaient au dessous des genoux. Il devait peser dans les 150 kg et il était bâti comme un footballeur (américain), mais sans graisse. […] Il se tenait droit, pas du tout courbé. […] Il avait la « démarche d’un homme ».

"Je chassais le daim lorsque j’entendis quelque chose d’imposant marcher bruyamment à travers les bois. C’était bien plus gros qu’un daim et ce dernier ne fait pas craquer les branches quand il se déplace. Juste avant que je ne fasse quelques pas, ce qui m’aurait permis de la voir, cette chose s’arrêta et émit le cri le plus retentissant et le plus effrayant que j’ai jamais entendu; et je parcours les bois depuis quarante ans maintenant. La meilleure description que je puisse donner serait entre le meuglement d’un élan et le couinement d’un cochon sauvage. Il avait l’air en colère. Je sais bien que cela revient à lui attribuer des sentiments humains, mais je ne peux le décrire autrement. Ce premier cri dura un peu moins de dix secondes. Puis il y eut un autre cri et j’entendis cette chose foncer à travers les bois pour retourner d’où elle venait. Elle était très rapide et n’arrêtait pas de hurler. Environ une vingtaine de secondes plus tard, il n’y avait plus aucun bruit."

"C’était juste après le coucher du soleil, dit Young, mais il faisait encore jour, et nous pûmes voir la chose. Il la décrivit comme faisant au moins 2,10 m, puissamment bâtie, velue, et ressemblant à un homme."

Dans la partie sud de ce même comté (Anderson), un monstre ressemblant à un homme est réputé hanter la région de Cedar Brook. Cette entité, appelée Cedar Brook Howdy*, ou simplement « Red Eyes » a la manie de surprendre les couples qui sont garés la nuit sur les routes désertes. Les autochtones disent que la nuit, on perçoit souvent ses gémissements lugubres. Ses cris sont si puissants et effrayants que l’on raconte que tous les chiens de la ville hurlent de peur.

*abrégé de how do you do, qu’on peut traduire par : comment va ?

En janvier 1993, à 2 h 30 du matin environ, deux automobilistes aperçurent une créature de 2,40 m, velue et ressemblant à un homme. La « chose » avait un long pelage brillant qui lui couvrait tout le corps. Malgré tout, ils ont pu remarquer que les muscles de ses bras et jambes se détachaient très nettement. Il avait un visage presque humain, surtout les yeux.

"Son visage est ce qui m’a surpris le plus, a déclaré un des témoins, parce qu’il avait des traits humains, surtout les yeux. Pas du tout comme ceux des animaux, et il nous a suivis du regard."

Le témoignage d’un chasseur :

Il était 4 h du matin. Il s’apprêtait à descendre de son point d’observation, en prenant soin de vérifier qu’il n’avait rien oublié, lorsqu’il entendit un cri suraigu et terrifiant : « J’ai senti une odeur infecte, comme s’il y avait un animal mort. Et c’est là que j’ai aperçu cette chose du coin de l’œil. Cette « chose » avait l’air d’un homme, un géant poilu de 2,40 m. » Chris est resté à son poste, à 4 m au-dessus du sol. Après que cette chose eût crié, tout devint silencieux. L’odeur de pourriture qui emplissait l’air était si forte qu’il en eut la nausée. Cette créature au pelage sombre marchait de gauche à droite juste en dessous de lui. Il marchait droit, comme un homme, balançant ses bras de façon spectaculaire.

Chris dit que ses mains lui arrivaient au niveau des genoux. Il avait les épaules larges, était costaud et imposant. C’est tout ce qu’il put voir à cause de l’heure matinale.

Un autre témoignage :

Quatre mois plus tard, le 7 mai 2007, dans ce même comté de Barren, un chasseur ne s’attendait certainement pas à voir un animal inconnu de lui s’approcher de sa zone de chasse. « J’étais en train d’inspecter la zone quand je remarquai que l’on avait abattu des arbres pour construire une hutte, ou un abri. Et j’ai senti une odeur infecte. Puis j’ai entendu quelque chose qui marchait, alors je me suis allongé et j’ai rampé jusqu’à un buisson. L’odeur empirait, et j’ai vu ce grand animal, qui ressemblait à un gorille. Je suis resté immobile. Dix minutes après il est parti. J’ai attendu à peu près trois minutes de plus et j’allais me lever quand ce cri qui semblait venir tout droit de l’enfer a retenti. J’enlevai le cran de sûreté de mon fusil et je marchai lentement jusqu’à ma voiture et je suis parti le plus vite possible.»

Il décrivit l’animal comme mesurant environ 2,40 m, à la posture légèrement voûtée, aux bras lui arrivant aux genoux, et au pelage de même couleur que l’écorce d’un arbre.

Vers la fin de l’automne, en 1982, deux hommes du comté de Bell ont vu une de ces créatures qui les épiait de derrière un arbre à 4 m d’eux. Il faisait dans les 2,40 m, et tenait à la fois de l’homme et du singe. Il avait de longs bras qui lui arrivaient aux genoux et de grandes mains noires qui faisaient cinq fois la taille des mains d’un homme.

Dans le même comté, en 1966, un témoin dit avoir dérangé cette chose pendant qu’elle pillait un verger tôt un matin vers 2 ou 3 h. Cette créature était extrêmement grande et poilue, et « ses yeux verts et brillants avaient des reflets rouges à la lumière de la lune.» Il se tenait sur ses deux jambes comme un homme. Puis "il poussa un grognement, qui venait du plus profond de son torse".

Il émit un sifflement sonore et, toujours sur ses deux jambes, traversa le champ pour regagner les bois. « Ma mère ne me croyait pas jusqu’à ce qu’elle le voit en rentrant le soir à pied de l’église le dimanche suivant. « Il était assis comme s’il était en train de manger », déclara-t-elle. Quand il la vit, il se redressa et se mit à courir comme une personne. Ses mouvements étaient si rapides qu’elle ne put le suivre des yeux alors qu’il retournait dans les bois. Elle le décrivit aussi comme ayant des yeux verts et un corps recouvert de poils qui bougeaient avec le vent. Elle déclara aussi l’avoir entendu siffler à une autre créature, qui lui répondit.

Bigfoot fit une apparition dans le comté de Breathitt, le 15 sept 1975. Cette entité mesurait environ 2,40 m, avait un visage poilu et ressemblait vaguement à un humain. Elle s’enfuit dans les bois lorsque le témoin sortit pour enquêter. Les habitants de la région racontent avoir entendu à maintes reprises ses vocalisations lugubres, qu’ils décrivent comme "venant des tréfonds de l’enfer".

À l’été 1994, une habitante de Richwood (Kentucky) s’est retrouvée en face d’un Bigfoot dans son arrière-cour. Elle était en train de promener son chien, quand il s’arrêta et commença à grogner en direction de la clôture au-delà de laquelle il y avait une petite crique. Elle se mit à regarder dans la même direction, et droit devant elle, à moins de quinze mètres de la clôture, se tenait une créature en position accroupie pour le moins insolite et effrayante.

« Je me souviens parfaitement de cette créature » dit-elle. « Il était grand et dépassait largement le mètre 80. Il était de couleur blanchâtre, avec un pelage hirsute qui pendouillait quelque peu – de 8 à 20 cm à certains endroits. Le visage tenait à la fois de l’humain et du primate. Ce n’était pas un singe ni un humain déguisé. »

Il se redressa pour l’observer, révélant ainsi un corps athlétique. Il n’avait presque pas de cou et ses longs bras lui arrivaient à mi-cuisse.

Une mère et son fils, habitant à Ashland, ont rapporté avoir vu quelque chose de très grand, au pelage long et filandreux, qui traversait la route une nuit de 1998.

D’après la mère, son enjambée était si grande que le monstre traversa la route – d’une largeur de six mètres – en seulement deux pas.

En 1991, dans la même région, une créature similaire, au pelage aussi similaire, poursuivit deux témoins jusqu’à leur voiture. Elle courait à quatre pattes mais quand elle se releva, ils déclarèrent qu’elle mesurait au moins 4,8 m !

Cet homme décrit ce qui lui est arrivé quand il avait 15 ans : "J’étais seul à la maison lorsque j’ai entendu du bruit venant de l’extérieur, en provenance d’une crique."

Il regarda par la fenêtre et n’en croyait pas ses yeux. Une créature se tenait là, lui tournant le dos. Elle était velue et très grande (2,10 ou 2,40 m), au pelage marron foncé. La curiosité le poussa à sortir et descendre les marches. C’est alors qu’il se rendit compte de ce qu’il faisait et il paniqua. Comme il se dépêchait de remonter il trébucha et la porte de derrière s’ouvrit avec fracas. Cela surprit l’entité qui le regarda et fit un pas dans sa direction. Terrifié, il courut à l’intérieur, ferma la porte à clé et se coucha sur le sol près du mur de façon que la créature ne pût le voir si elle regardait par la fenêtre.

Étrangement, il ne se souvient de rien d’autre. Y a-t-il eu un bruit bizarre ? La créature s’est-elle approchée de la maison, poussée par la curiosité, ou avait-elle de mauvaises intentions ? La raison pour laquelle sa mémoire lui fait défaut demeure un mystère. Ce détail pourrait être insignifiant si cela ne s’était produit qu’une seule fois, mais tout au contraire, cela arrive régulièrement.

Où l’on peut faire le lien avec l’ufologie, et le "temps manquant".

Le 28 juin 2009, Timothy Cox, 42 ans, vit un Bigfoot marcher à travers un fourré. «J’étais en train de cueillir des mûres près d’un bouquet de pins quand j’ai vu des daims qui en sortaient. Ils couraient drôlement vite.»

Il trouva bizarre que les daims n’aient pas remarqué sa présence. Ils semblaient avoir été effrayés par quelque chose.

«J’ai entendu un bruit qui venait d’entre les arbres pas loin de là où se trouvaient les daims. J’ai aperçu quelque chose de sombre, de couleur brune, qui écartait les branches tandis qu’elle marchait entre les rangées de pins. Cette chose marchait d’un pas vif tout en faisant craquer les branches.»

Cox décrit ainsi l’animal : il se tenait debout, faisait dans les 2,40 m, avec de longs bras qui lui servaient à écarter les branches, était puissamment bâti et était entièrement recouvert de longs poils bruns.

Témoignage d’un pasteur :

C’était le soir, vers 23 h. "Il dépassait largement les deux mètres, était large d’épaules et avait de longs poils hirsutes au sommet de la tête et jusqu’aux pieds. Je n’ai pas pu voir son visage. Je n’avais jamais vu un tel comportement. Il ne faisait aucun bruit. Ma femme a baissé la vitre pour mieux le voir, et a dit qu’il sentait très mauvais."

Tony Hall et un ami ont vu un Bigfoot le 21 mars 2008 : "Nous étions arrêtés près d’un pont, assis dans le 4X4, quand nous avons senti une odeur épouvantable."

Les deux hommes furent surpris lorsque quelque chose de très grand apparut soudainement et se mit à descendre la côte. "Il marchait comme si de rien n’était. […] Il était grand, ressemblait à un homme, et avait le dos voûté, ou bien il était penché."

En 1998, un habitant du comté de Graves ramassait des branchages un soir, quand il entendit ce qu’il croyait être des daims courir à travers les sous-bois. Puis il sentit une odeur infecte, comme si un animal était mort. En regardant dans cette direction, il put voir une créature très grande, velue et au pelage sombre qui s’approchait. Elle avait les yeux rouges. "Je n’ai jamais vu mon mari aussi effrayé", dit sa femme.

L’animal ne faisait aucun bruit, excepté ces craquements de branches dans les sous-bois. De tels bruits sont régulièrement entendus par les témoins. On pourrait penser que des animaux aussi imposants seraient faciles à pister juste en repérant les arbres endommagés mais ce n’est pas le cas. De tels dégâts causés à la flore, impossibles à constater lorsque l’on se rend sur les lieux, nous amènent à déduire que ces bruits de craquements sont de nature purement auditive et non une manifestation physique. 

Le géant de Genève :

Un matin de 1990. Un homme qui chassait dans la région, juste avant l’aube, aperçut une créature de 2,40 m, au pelage noir et frisé, marcher sous son poste d’observation. Elle est passée devant lui, à moins de 2 m, semblant ignorer sa présence. Il insista pour dire qu’elle ne faisait absolument aucun bruit. Il la décrit comme un géant velu de type africain.

Témoignage d’un Cherokee :

Les Bigfoot avaient la peau noire, d’une taille allant de 2,40 m à 3 m, quoique j’en ai vu un qui faisait au moins 3,6 m. Leurs yeux étaient marron foncé, sans blanc. Ils étaient barbus, avec des lèvres fines, un menton fuyant et un nez large et épaté (comme celui des Africains). Ils avaient de grandes mains avec une paume de couleur claire, mais leurs pieds ressemblaient à ceux des chimpanzés, avec un pouce opposable. Ils avaient des bras très longs et couraient très vite, environ à 60 km/h. Les femelles aussi avaient une barbe, mais plus courte. Elles étaient plus trapues que les mâles. Ces derniers étaient couverts de poils courts, raides, et habituellement sombres, mais ceux de la barbe, de l’arrière de la tête et des parties génitales dépassaient les 15 cm.

En 2004, un mari et sa femme étaient partis cueillir du ginseng un matin d’été quand ils entendirent des branches craquer et quelque chose bouger dans les bois tout autour. Le mari leva les yeux et vit un grand animal velu qui les regardait à travers les arbres. Il le décrivit comme étant couvert de longs poils brun rougeâtre, avec un visage humain, de grands yeux sombres et des épaules massives, larges d’environ 1,20 m. Il mesurait pas loin de 2 m et avait un corps athlétique. Il dégageait une odeur tenant de la mouffette et du chien mouillé.

Sa tête finissait en pointe vers l’arrière. Son visage ressemblait à celui d’un homme barbu avec des poils qui se raréfiaient autour des yeux et au front. Il avait une grande bouche avec des lèvres épaisses et foncées. De telles créatures sont fréquemment aperçues dans la région. Les témoins ont déclaré que deux de leurs chiens ont disparu plus tôt dans l’année. On retrouva plus tard leurs corps déchiquetés et éviscérés. Un jour que le mari chassait le daim derrière sa maison, quelque chose lui lança un gros caillou, de la taille d’un ballon de foot.

Un humanoïde velu fit son apparition dans le comté de Lewis au printemps 2008. Le témoin a déclaré que lui et ses enfants avaient aperçu cette chose dans les trois ou quatre mois précédant l’incident. Il décrit la bête comme faisant entre 2,10 m et 2,40 m, pas de cou et recouverte de poils noir grisâtre. Une odeur pestilentielle, tenant à la fois de la mouffette et de la viande pourrie, lui fut associée, et les chevaux et les chiens furent sacrément effrayés quand elle se trouvait dans les parages. Elle marchait toujours sur ses deux jambes et le témoin était certain que cette créature était responsable de la disparition d’une partie de son cheptel.

Une créature similaire fut aperçue à environ 8 h du matin, en novembre 2001, à Crab Orchard. "J’étais sorti chasser, et je m’étais posté à la lisière du bois. Des corbeaux ont commencé à s’agiter, et j’ai entendu du bruit venant des bois. Je vis alors quelque chose de grand et noir non loin de moi. Cela grogna et émit d’autres sons que je ne peux décrire." Il crut au début que c’était un ours, jusqu’à ce qu’il se redressât. "Il tenait un bâton qu’il a lancé dans les arbres, comme s’il visait quelque chose. J’ai eu peur car il marchait sur ses deux jambes. J’étais prêt à lui tirer dessus s’il s’approchait." Heureusement que cette chose, qui se trouvait à moins de 50 m, se retourna et repartit bruyamment dans les bois. Il mesurait 2,40 m, et avait un pelage noir.

"Il tenait et a lancé ce bâton comme un homme." Il revint sur les lieux une demi-heure après mais ne trouva aucune trace de son passage. Il se souvint aussi que, quand il était enfant, il avait trouvé une grande empreinte de pied, ressemblant à celle d’un homme dans le sol boueux derrière son école, située dans la même zone.

Un pêcheur raconte un incident qui s’est produit un matin de juillet 1999 : « Je m’étais rendu près d’une petite baie pour pêcher. J’avais lancé un appât quand un mouvement attira mon regard de l’autre côté de la baie. Je levai les yeux et vis une silhouette dans les buissons se redresser et courir vers la colline. Je connais bien les animaux qui peuplent la région, mais je n’avais jamais rien vu de tel. Il courait sur ses deux jambes, tout en balançant ses bras. Comme un humain. » […]

Le témoin estima que l’animal devait faire dans les 1,80. Il était recouvert de la tête aux pieds d’un pelage brun. Il avait des poils courts sur la tête. Sa fourrure n’était pas hirsute ou négligée, mais était lisse et brillante. "Je pouvais voir ses muscles bouger à travers la fourrure. Je n’ai pas vu son visage. Je l’ai vu seulement de dos. Le plus étrange était que par sa silhouette, il faisait immanquablement penser à un sablier (des épaules et des hanches larges et une taille plus fine). Il avait de longs bras et de longues jambes, musclés mais pas trop." Son physique amena le témoin à déduire que ce pouvait être une jeune femelle.

"J’avais 12 ans en 1950. Tous les étés, les montagnes devenaient notre terrain de jeux. Un après-midi, par temps clair, nous entreprîmes de franchir une falaise. C’est alors que nous vîmes quelqu’un debout sur le rocher, trois mètres plus haut, et qui nous regardait. Il devait faire 2,40 m et avait un corps athlétique. Ses bras étaient plus longs que ceux d’un humain. Ses jambes étaient comme les nôtres. Il avait des poils aux bras et aux jambes comme ceux d’un chimpanzé. Son torse était plutôt glabre. Il était très velu autour des parties génitales, je n’ai donc pas pu voir si c’était un mâle ou une femelle. Je n’ai pas vu de seins, j’ai donc estimé que c’était un mâle."

"Il tenait un gros bâton dans sa main. Je n’ai pas pu voir son visage. Je dirais que c’était une créature intelligente à la façon dont il se comportait. Il nous a observés pendant quinze secondes, puis il est parti. Ce n’est qu’une fois devenue adulte que j’ai compris ce qu’il était. Je crois qu’il savait que nous étions des enfants. Je crois qu’il nous a laissés le regarder parce que nous ne présentions aucun danger pour lui. Bien sûr nous avons hurlé et sommes partis en courant."

Le Chicago Sun-Times, dans son numéro du 12 oct 1980, relate une rencontre avec Bigfoot, dans le comté de Mason. Charles Fulton et sa famille étaient en train de regarder la télévision le 4 octobre au soir, quand ils entendirent un vacarme venant du porche, et auquel un de leurs coqs était mêlé. Lorsqu’il sortit pour aller voir, il ne fut pas déçu. Une créature d’à peu près 2,10 m, pesant environ 200 kg et ressemblant à un homme, avec de longs poils blancs, tenait un coq dans la main. Quand elle vit qu’on l’avait repérée, elle lança le coq à côté de la maison et se mit à courir vers l’arrière.

Fulton s’empara d’un pistolet et prit l’intrus en chasse, malgré son aspect insolite. Il rapporta plus tard aux enquêteurs qu’il avait fait feu sur lui par deux fois, en vain. Il avait pris la fuite en courant "comme au ralenti", à coup de grandes enjambées, mais, étrangement, se déplaçait à une vitesse réduite. Il était sûr de pouvoir le rattraper, mais, encore plus  étrangement, plus il courait vite, plus la créature paraissait éloignée. "C’était comme dans un rêve."

Dans le comté de Nelson, deux frères avaient été chargés par leur mère d’aller aux champs, pour récupérer une vache qui attendait un petit, et la ramener à la grange. Ils montèrent donc dans la camionnette, mais le terrain devenant moins praticable, ils durent continuer à pied.

"Comme nous marchions le long de la clôture, nous aperçûmes quelque chose qui était en position accroupie. Le champ était entouré de buissons touffus et nous ne voyions pas très bien. Nous n’avons pas pensé à une vache, mais nous nous demandions ce que ça pouvait être", dit l’un d’eux.

Lorsqu’ils se trouvèrent à environ 30 m de cette chose, leur chien se mit à aboyer furieusement, puis il recula, refusant de les suivre. Les deux garçons n’étaient plus maintenant qu’à une quinzaine de mètres. Soudain, la créature se leva sur ses deux jambes et se mit à courir loin d’eux. Ils lui coururent après, jusqu’à ce que l’objet de leur poursuite s’arrêtât sous une arche, formée par deux arbres, et leur fît face. Son corps recouvert de poils bruns mesurait entre 2,10 et 2,40 m. Les garçons étaient sans voix. Ils braquèrent leur lampe de poche dans sa direction, et purent voir le reflet rougeoyant de ses yeux.

Paniqués, ils prirent la fuite. Ils ne la revirent plus jamais.

L’été suivant, quelque chose mangeait le blé aussitôt qu’il poussait. En 1965, peu de gens connaissaient le Bigfoot, mais des années plus tard, quand l’un des garçons était à l’université, il tomba sur des témoignages de Bigfoot qu’on avait vu dans le nord-ouest du Pacifique.

"Je n’ai jamais douté que c’était ce que nous avions vu ce soir-là. Nous ignorions ce qu’était un Bigfoot, nous l’appelions alors un Whortlechort. Aujourd’hui je lis tout ce qui me tombe sous la main à son sujet, et presque tous les témoignages semblent s’accorder avec le nôtre."

De par ses lectures, il a aussi appris que Bigfoot était végétarien, et qu’il craint beaucoup les humains et les animaux domestiques.

«Je ne crois pas que j’en ai peur, mais je ne retourne plus jamais dans ce champ le soir sans que cette pensée m’obsède. Je crois que Dieu a créé le monde à travers l’évolution, et peut-être que ce que j’ai vu est le chaînon manquant* entre l’homme et les singes.» 

*C'est moi qui souligne.

On rapporta avoir vu une créature mystérieuse au pelage hirsute dans un camp de pécheurs le long de la rivière Ohio à Genève au début de juillet 2009. Le témoin était en train de pécher, un soir, avec sa femme et sa fille, quand un cri terrible déchira l’air. "On aurait dit le cri de douleur d’un jeune garçon, gargouillant un dernier râle." raconta sa femme. C’était tellement fort que cela dominait la radio, qui émettait à plein volume de la musique rock. Leur chien, qu’ils avaient emmené avec eux, se mit à geindre et alla se coucher à leurs pieds. Lors de leurs sorties précédentes, ils avaient entendu des bruits étranges, des bruits qui les avaient effrayés et leur avaient fait quitter les lieux précipitamment.

"L’un de ces bruits ressemblait aux cris d’un bébé", dit le mari, "entrecoupés de grognements."

Il est à noter qu’à un jet de pierres de ce camp, se trouve l’emplacement d’une vieille maison réputée hantée du temps où elle tenait encore debout. Les témoins supposaient que bien que la maison ait été démolie, les fantômes étaient demeurés à l’endroit même et c’étaient eux qu’ils entendaient. Ils ignoraient que de nombreux récits d’humanoïdes velus font état de vocalisations, curieusement comparées à des vagissements de bébés.

Cela ne les a pas empêchés de revenir au camp. Un soir de février, ils goûtaient à la paix et à tranquillité du lieu. Une chouette rayée était arrivée un peu avant eux, et Bobby s’amusa à appeler l’oiseau, qui ne manqua pas de lui répondre. Cela dura un petit moment et soudain l’oiseau se tut. Après quelques tentatives infructueuses un hurlement terrifiant jaillit de la profondeur des bois autour d’eux. "On aurait dit un singe qui hurlait", dit-il. "Puis nous entendîmes un bruit, comme si quelque chose frappait le sol de ses poings." Ils sont partis aussi vite que possible.

Quelques jours plus tard, ils marchaient autour des fondations de la vieille maison hantée, quand ils entendirent un grognement venant des sous-bois à un peu moins de 40 mètres. Ils se retournèrent et virent une créature de près de 2,40 m qui se tenait derrière un arbre.

"Cette chose s’est levée, a saisi l’arbre d’une main, et s’est mise à le secouer violemment. L’arbre tout entier ! Puis elle s’est retournée et a couru, debout, dans les bois." 

Liza raconte qu’elle a vu une de ces créatures le 13 janvier 2010 : "C’était vers les 9 h du matin. J’étais dans ma voiture, quand, dans un champ à ma droite, je remarquai un gros animal près d’une rangée d’arbres. Je croyais au début que c’était un ours, mais en m’approchant, je le vis se redresser comme le ferait un homme. J’ai alors ralenti pour mieux le voir. Il devait faire dans les 1,80 m. C’était une masse de poils très foncés qui lui couvraient tout le corps. Il avait de très larges épaules et sa tête paraissait presque trop petite pour son corps. Il fit quelque pas et sembla trotter dans les bois. Quand il se déplaçait il était comme qui dirait affaissé et ses bras lui arrivaient presque aux genoux. C’est la première fois que je voyais une telle chose et je ne sais quoi penser."

L’auteur raconte certaines manifestations dont sa famille a été témoin alors qu’il habitait, enfant, le comté de Henderson. C’était en 1971, il avait cinq ans.

"Un soir, alors que nous étions en train de regarder la télévision, ma sœur regarda par la fenêtre de la cuisine et, choquée, vit un "monstre" qui la regardait. Elle poussa un cri et mon père sortit avec le fusil. Pendant que le monstre prenait la fuite, il lui tira dessus par deux fois. Il demanda à ma sœur à quoi il ressemblait, à quoi celle-ci répondit : Frankenstein. Par la suite, il fut connu sous le nom de The Brown Man.

Les anciens occupants de notre maison purent l’apercevoir en 1968. Ils firent des recherches et découvrirent des empreintes géantes de pieds, avec cinq orteils. Quant à nous, nous finîmes par déménager après que ma mère ait vu un ovni de couleur rouge atterrir tard dans la soirée, derrière une grange."

"Notre  maison était l’une des rares à avoir été épargnées par les inondations, et les gens emménageaient et déménageaient à un rythme soutenu pendant les années qui ont suivi. Je suis sûr que chacun d’eux a été confronté à ce qu’on appellerait plus tard le Monstre de Spotsville. J’ai pu retrouver d’anciens habitants (des années 1960), et ils avaient tous des choses à raconter. Ironie du sort, mes parents furent mis en garde au sujet de cette entité par les précédents locataires. Le chef de famille nous a dit avoir tiré plusieurs fois à travers la porte écran sur un "type grand et velu" qui était debout dans la cour.

Si on lui ajoute un pelage, reconnaissons que Rahan, le héros de BD, illustre parfaitement le monstre de Spotsville...

La maison que nous occupions sur Mount Ridge Road semblait idéale, au début. La propriété abritait toutes sortes d’arbres fruitiers et d’arbres à baies. Puis mon frère Dean et moi, âgés de 10 et 9 ans, tombions sur les carcasses de chiens morts dans les champs, tandis que nous étions à la recherche de pointes de flèches. Les corps étaient étrangement mutilés, tranchés depuis l’aine jusqu’à l’oesephage, tous les organes ayant disparu, les yeux et la langue compris. Il n’y avait aucune trace de sang ni empreinte de pas autour de ces macabres découvertes, quand bien même, la plupart du temps, on les trouvait dans les champs cultivés. Tout aussi étrange était le fait qu’aucun charognard ne mangeait les restes. Même les mouches refusaient d’y pondre leurs œufs. En janvier 1976, ces tueries prirent fin, mais les pertes subies par ma famille se montaient à plus de 200 poulets, une chèvre et un cheval, et nous découvrîmes les restes de 8 chiens, d’un cochon et d’une chèvre, tous mutilés."

Remarques faites par l’auteur (dans un autre livre) :

Il est intéressant de noter qu’à chaque fois que Bigfoot est présent, les témoins remarquent que toute la faune, jusqu’aux insectes, devient soudain très calme et un silence inquiétant recouvre toute la zone comme un linceul.

Extrait de Extra-terrestrials among us, de George C. Andrews :

Il y a aussi des cas où les apparitions d’ovnis et de Bigfoot sont simultanées. Apparemment, les uns comme les autres ont la capacité de disparaître à volonté. Un propriétaire de ranch qui suivait une trace fraîche de Bigfoot, pouvait l’entendre qui courait tout près, respirant bruyamment comme s’il était hors d’haleine, mais lorsqu’il braqua sa lampe de poche dans la direction d’où venait le bruit, il n’y avait rien.

[…]

Lors d’un incident avec un ovni, le témoin put entendre un bruit de martèlement. Un Bigfoot au corps fluidique et transparent se matérialisa devant un autre témoin. Les semaines suivantes, il y eut des douzaines de témoignages au sujet d’un Bigfoot en chair et en os écumant la région. Une équipe d’enquêteurs entendit un bruit puissant de martèlement et put voir des lumières étincelantes à l’intérieur de leur tente.

Il y a le cas de cette dame âgée qui vivait seule dans une zone isolée. Après avoir entendu d’étranges bruits en provenance du porche, elle s’empara d’un fusil, ouvrit violemment la porte, et se retrouva face à un Bigfoot à tout juste un mètre d’elle. Elle lui tira dans l’estomac à bout portant. À sa stupéfaction, la créature disparut dans un éclair de lumière, sans aucun bruit et ne dégageant aucune odeur.

Au cours d’un incident s’étant produit en Pennsylvanie en 1973, un groupe de fermiers vit un ovni descendre dans un champ tôt dans la soirée. Ils allèrent voir de quoi il retournait. Comme ils atteignaient le haut de la colline, ils virent un ovni d’un diamètre de 30 m (selon leur estimation) posé au sol. À proximité se trouvaient deux Bigfoot d’environ 2,40 m, avec des bras qui leur allaient au-dessous des genoux, couverts de longs poils sombres. Les fermiers les prirent tout d'abord pour des ours. L’un d’eux, qui avait une carabine, tira un coup au-dessus de leur tête. Pour toute réponse, les créatures s’approchèrent du groupe, et les hommes se rendirent compte que ce n’étaient pas des ours, ni aucun autre animal vivant sur cette planète. Le fermier tira de nouveau, cette fois trois fois de suite, en visant directement l’une des créatures, qui émit un gémissement et leva la main droite. L’ovni disparut soudain, le gémissement cessa brusquement, et les fermiers repartirent en courant. Quand ils revinrent trois quarts d’heure plus tard avec un policier municipal, il n’y avait plus d’ovnis ni de Bigfoot. Cependant, l’agent constata qu’il y avait un cercle lumineux au sol d’environ 30 m de diamètre qui émettait une lumière tellement vive qu’elle lui aurait permis de lire s’il s’était essayé à faire quelques pas à l’intérieur du cercle. C’est juste un cas parmi les 103 témoignages associant les ovnis aux Bigfoot qui ont été rapportés dans six comtés limitrophes de l’état de Pennsylvanie en 1973.

À suivre La triste condition humaine