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Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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14 septembre 2020

L'homo sapiens est un fou dangereux

Les catastrophes naturelles, telles que tremblement de terre, tempête, inondation et sécheresse ont toujours existé et existent encore aujourd'hui. L'homme n'a rien pu faire jusqu'ici pour enrayer ces catastrophes. À quoi l'a mené alors sa lutte constante contre la nature ? Il se détruit avec un délire croissant en détruisant exactement ce qui devrait le faire vivre.

À côté de la nature, l'homme a trouvé un autre bouc émissaire qu'il combat avec la même constance : son propre congénère. Ce n'est pas seulement dans les meurtres collectifs qu'il organise, et qui deviennent de plus en plus fréquents et plus cruels, mais aussi dans la vie quotidienne qu'il mène une lutte acharnée contre ses congénères en affirmant que ces deux formes de lutte sont nécessaires au maintien de son existence.

Tout être humain pourra constater avant sa mort que sa vie a été pénible et remplie d'obstacles et de fardeaux. S'il voit les choses avec lucidité, il constatera que ce ne sont pas les moustiques, ni les éléphants et encore moins la nature qui lui ont ainsi empoisonné la vie mais ses propres contemporains; force lui sera alors de reconnaître qu'il a lui-même activement participé à empoisonner la vie de ses contemporains.

Hommefou

Ce comportement vis-à-vis des congénères, prétendûment nécessaire pour préserver son existence, on ne le trouve pas chez les animaux, et pourtant ceux-ci se sont à tous égards mieux préservés que l'homme. Ce ne sont pas les animaux qui ont besoin de psychiatres et de cliniques neurologiques, mais l'homme, et les mendiants n'existent que parmi les "êtres bâtis à l'image de Dieu", car seul le malade mental qu'est l'homme vit selon un "ordre" dans lequel il existe obligatoirement misère et mendiants.

L'homme a développé sur lui-même des concepts qui renversent bel et bien la vérité. Personne ne pense plus à vérifier l'exactitude de ces concepts. L'homme ne peut plus penser qu'en homme, et l'on sait que le fou ne peut porter de diagnostic sur lui-même.

L'idée de l'homme sur la création et lui-même, idée fondamentalement fausse, est que Dieu ou la création a placé dans un monde imparfait une créature misérable et sotte qui ne devrait parvenir à un progrès qu'au bout d'un million d'années remplies de guerres et par un travail de plus en plus intense, ce qui abolirait l'imperfection du monde et permettrait d'atteindre un état de félicité. Jusqu'ici, rien de tel ne se manifeste : au contraire, l'homme en est plus éloigné que jamais et l'angoisse devant ses propres ouvrages augmente de jour en jour.

Le progrès de l'humanité montre de plus en plus son vrai visage : une violente destruction de l'ordre sur lequel est bâti l'univers. Si ce progrès humain, fondé sur la destruction de l'ordre, était justifié, cela signifierait que l'ordre s'est lui-même condamné à l'anéantissement et a choisi l'homme pour exécuter cette sentence.

Source: Externe

Bien que le progrès impose à l'homme de plus en plus de charges et le rende de plus en plus malheureux, celui-ci est fermement convaincu que les animaux qui partagent la Terre avec lui souffrent de misères morales et matérielles parce qu'ils ne progressent pas. Si l'on objecte à l'homme que les animaux ne souffrent pas d'obsessions qui puissent les pousser à "progresser", il explique avec le plus grand naturel que les animaux ne sont pas assez intelligents pour cela.

L'intelligence est donc source de misères et de souffrances ? S'il en est ainsi, pourquoi l'homme veut-il être toujours plus intelligent ? Si l'accroissement de l'intelligence, entraînant de plus en plus de souffrances pour toutes les espèces animales, s'inscrit dans le cadre d'une évolution naturelle, cela voudrait dire que le concept de la création est criminel.

L'homme considère volontiers l'animal en inférieur et estime que celui-ci n'a pas d'âme, ne pense pas et qu'il est dirigé uniquement par quelques mystérieux instincts. Ce sont là des idées absurdes. Même les animaux possèdent davantage d'intelligence qu'ils n'en ont besoin pour manger, dormir et s'accoupler, mais ils n'utilisent pas leur excédent d'intelligence sous quelque impulsion maladive pour arriver à un prétendu progrès qui leur empoisonnerait la vie, mais pour penser et reconnaître les vérités du monde matériel et immatériel jusqu'à la limite de leur degré d'intelligence. C'est le véritable but de l'intelligence, celui qui procure le plus de satisfaction, et l'homme devrait utiliser à cela son excédent d'intelligence. Il est quasiment ridicule que l'homme s'imagine posséder maintenant plus de maturité morale et de sens des responsabilités, et donc être meilleur qu'autrefois. Il émet justement cette affirmation à une époque où les criminels et les savants préparent main dans la main l'extermination de l'humanité.

Si l'homme était effectivement meilleur qu'autrefois, nos arrières-grands-pères auraient chaque fois été plus mauvais que nos grands-pères. On n'aurait alors pas besoin de remonter très loin pour trouver une humanité entièrement composée de criminels. Nos ancêtres singes auraient été des monstres dangereux, alors que chacun sait que les hominidés font partie des êtres les plus pacifiques.

Sasquatch Park

Quand l'homme prétend être un animal apprivoisé, il fausse donc la vérité; au contraire, c'est autrefois qu'il était apprivoisé et maintenant il est devenu un animal sauvage. A-t-on jamais entendu parler d'un meurtre collectif de singes ? Y a-t-il des singes qui ouvrent le ventre d'autres singes, les torturent, les supplicient, ou les tuent ? Ou des tigres qui attaquent de nuit leurs congénères et les maltraitent ?

L'homme a une explication toute prête : il est plus intelligent. Selon cette logique, l'intelligence mènerait à torturer, assaillir et mettre à mort les congénères. En réalité, si l'homme devient de moins en moins philosophe et de plus en plus sot, il devient aussi plus mauvais. En prétendant que son "progrès" lui a apporté une vie meilleure, il s'illusionne lui-même. Il a besoin de ce mensonge pour ne pas s'effondrer sous la charge qu'il s'est lui-même imposée. Comme la vie devait être pénible il y a 500, 2 000 ou même 50 000 ans, quand le progrès était encore infime ou nul. Ce devait être, pour nos ancêtres, un fardeau insupportable.

Même les théologiens partagent l'opinion selon laquelle le progrès aurait rendu l'homme meilleur, plus intelligent et plus heureux. Ils affirment aussi dans le même mouvement que Dieu a créé l'homme lui-même et à son image. Dieu aurait donc mis au monde une créature névrotique, insatisfaite, infiniment sotte et entièrement criminelle, et censée être à son image.

Source: Externe

Il y a là sacrilège ou sottise démesurée.

Si l'homme était devenu plus intelligent, sans devenir en même temps fou, et trouvait sur la Terre une espèce animale vivant, agissant et pensant en se laissant guider par les obsessions qui mènent l'homme aujourd'hui, il jugerait à juste titre que cette espèce animale est aliénée et rechercherait la cause de cette aliénation. S'il découvrait alors que cette espèce animale n'est pas devenue plus intelligente dans le cadre d'une évolution naturelle, mais grâce au cannibalisme, il prendrait sans aucun doute de sévères mesures contre cette espèce animale, avant que celle-ci ne puisse rendre sa planète entièrement inhabitable.

La maladie du cerveau humain est un long processus qui est loin d'être terminé. La perte de toutes les facultés de perception suprasensible n'est que le début de cette tragédie. L'état de santé du cerveau s'est aggravé depuis lors avec une rapidité croissante. L'aptitude à la pensée philosophique continue à décroître et l'homme est de moins en moins capable de distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas. Son cerveau n'a pas subi d'accroissement dans les 50 000 dernières années et son intelligence n'a donc pas augmenté, mais il la concentre forcément de plus en plus sur le jeu avec la matière. C'est à cela qu'il applique les connaissances en physique et mathématiques acquises autrefois, grâce aux grands philosophes de l'Antiquité qui ne songeaient nullement à en faire cet usage. L'homme choisit et réalise donc des objectifs de plus en plus dénaturés et destructeurs et accélère ainsi sa chute, de toute façon inévitable, en augmentant les douleurs liées à cette chute.

Source: Externe

Le rétrécissement de l'intelligence est comparable au fonctionnement d'une loupe; la loupe est ici le cerveau et la lumière qui tombe dessus l'intelligence. Si l'on pose la loupe sur un papier, la lumière se répartit  presque uniformément, en éclairant tous les domaines, le spirituel et le matériel. Si l'on soulève lentement la lentille, la lumière se concentre peu à peu au milieu, et sur le bord qui représente le spirituel, l'obscurité se fait de plus en plus. En d'autres termes, tandis que la taille de la loupe et la source de lumière restent les mêmes, l'impact de la lumière se rétrécit de plus en plus et quand le point de combustion est atteint, le papier s'enflamme. L'homme regarde avec enthousiasme le point lumineux sous la loupe qui devient de plus en plus intense, et il s'imagine devenir de plus en plus intelligent; jusqu'à ce que le point de combustion soit atteint et que l'homo sapiens parte en flammes, avec son  monde maltraité qui déjà fume et pue manifestement.

Depuis 50 000 ans, les héros et pionniers de l'humanité ont toujours été ceux qui accéléraient ce processus et qu'on appelait savants. La parole est de plus en plus aux technologues et de moins en moins aux philosophes, et cette tendance se renforcera obligatoirement de plus en plus dans l'avenir. L'humanité qui cultivait autrefois des dieux humains cultive aujourd'hui des "savants" sans philosophie qui accélèrent le déclin de l'espèce.

La coalition contre la vérité écrite dans ce livre sera très vive, parce que, là, l'homme est vraiment saisi à la racine. Beaucoup riront de façon hystérique, comme le font souvent les gens qui entendent leur arrêt de mort, mais la plupart, dirigés par leur subconscient, passeront à la contre-attaque, comme c'est le cas lorsqu'on est pris en flagrant délit de péché ou de relation sexuelle secrète. En fait, l'homme est ici démasqué et mis à nu. Ce livre met en lumière la cause du sentiment de culpabilité héréditaire, caché dans son subconscient - le péché originel lui-même. L'homme démasqué se défendra avec colère, il cherchera des échappatoires. Mais l'homme déjà si souvent humilié devra finir par accepter cette vérité et modifier radicalement ses concepts et objectifs. C'est alors que commencera une nouvelle et dernière époque pour l'espèce humaine, dans laquelle l'homo sapiens tentera de prolonger sur la planète Terre cette existence dont les jours lui seront comptés.

Source: Externe

Ce n'est un secret pour personne que les savants se préparent dès aujourd'hui à provoquer des modifications génétiques, par des interventions artificielles dans le cerveau humain.

Ils veulent aussi cultiver des "savants" à leur image pour un avenir meilleur, et en même temps des soldats stupides, capables de tuer et de mourir sans rien ressentir, car, dans ce bel avenir, "scientifiquement" planifié, il y aura forcément des campagnes de meurtres collectifs, également planifiées. Il y aura aussi dans leur programme une sorte d'homme cloaque pour l'élimination des ordures, qui sera chargé de faire disparaître les biens excédentaires rejetés et les vêtements passés de mode. Une caste de prêtres chargée de bénir ce nouveau monde sera également cultivée de cette façon.

Personne ne doit prendre cela à la légère, car ces "savants" ont déjà fait savoir que selon les principes de la liberté constitutionnelle, l'État n'avait pas le droit de se mêler de génétique.

Il ne s'agit donc nullement d'utopie. L'audace de ces gens ne connait pas de bornes. Des fous dangereux ébranlent déjà à discrétion la Terre et la Lune, par des explosions, sans en demander la permission aux vrais propriétaires, c'est-à-dire à chaque individu.

Source: Externe

L'homme doit empêcher par tous les moyens imaginables que l'on effectue des modifications génétiques, sous le couvert de la science, ne serait-ce que sur une seule personne, et que l'on manipule le cerveau ou la vie sexuelle de l'homme. Les gens qui nourrissent de telles intentions doivent être empêchés à temps de commettre de tels actes.

Tout homme, à quelque race qu'il appartienne, possède plus d'intelligence qu'il n'en a besoin et cette intelligence est atteinte de maladie incurable. En augmentant l'intelligence, on ne ferait qu'accroître l'aliénation. Ce dont l'homme a besoin, ce n'est pas d'intelligence accrue sur une "base scientifique" : les cannibales y sont déjà parvenus de façon inégalable, et c'est justement de là qu'est venue la catastrophe. L'homme a besoin d'adoucissement à son état d'égarement : le seul moyen d'y parvenir serait un retour à la nature, si toutefois le corps et l'esprit malades de l'homme le permettent encore*. Il pourrait de nouveau apprendre à penser et reconnaître que la nature et ses congénères ne sont pas ses ennemis et qu'il n'y a rien à améliorer dans l'univers, sinon lui-même.

Le fait que l'homme soit issu du cannibalisme peut le laisser indifférent, et ce sera la première réaction de beaucoup de gens. En fait, la catastrophe n'est pas que l'homme soit devenu plus intelligent du fait du cannibalisme, mais qu'il soit en même temps devenu un malade mental. Il agit donc en pleine absence et travaille fiévreusement à ce qu'il nomme progrès, et qui finira par accélérer sa perte.

*Il faut rappeler que l'homme, qui est un primate dégénéré, ne peut survivre dans la nature, à moins de se fabriquer des outils et des armes, et un abri. Il est comparable à un bébé animal, fragile et sans défense. Sauf qu'au fur et à mesure que celui-ci grandit, il se fortifie, et développe ses défenses naturelles, ce qui n'est pas le cas des humains. Cela n'a rien d'étonnant : l'homme a tellement régressé qu'il en est réduit à l'état fœtal. Au regard des lois de la nature et de l'évolution, il reste un bébé animal... toute sa vie ! (Je précise que cette réflexion est mienne, et non de l'auteur.)

Oscar Kiss Maerth, ÉTRANGE NAISSANCE DE L'HOMME (1971)

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