Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Les voies de l'étrange et du mystérieux
Newsletter
Pages
10 mai 2021

Cobaye des extraterrestres (7)

Prouvez-moi votre contact

Je tins très longtemps sur mes positions puis, exaspéré, je me décidai en juin 1974, à tenter un nouveau contact pour solliciter un survol dans une zone déterminée.
Par un beau soleil azuréen, le jour de la sortie arriva. Sur le lieu de rendez-vous, nous nous retrouvâmes 81 personnes au total, réparties en quelques 30 voitures environ.
Formant un long cortège, nous prîmes le départ du port de Nice en direction de l’arrière-pays, sur les hauteurs.

À quelques dizaines de km de là, après avoir emprunté le Col de Vence, nous nous dirigeâmes vers le site où nous devions tenter l’expérience, au lieu-dit Village Nègre.
Un plateau aride, perché à 800 m d’altitude, avec ses immenses blocs de pierre à la verticale, semblables à des géants pétrifiés, et les creux naturels sur le sol, qui rappellent, par leur aspect désolé, une sorte de paysage lunaire où le mystère est le seul compagnon de l’homme.

Nous ne devions pas être dérangés au cours de cette expérience. L’après-midi, vers les 15 h, nous gagnâmes le site.
Toutes les personnes en présence furent groupées selon leur signe zodiacal ; puis nous nous assîmes en un immense cercle que nous fermions en formant une chaîne avec nos mains.

Ainsi disposés, nous observâmes quelques instants de silence, au cours desquels je ne parvins pas à établir le contact souhaité. Je me retirai alors du cercle, où ma place demeura libre, et allai m’isoler derrière un rocher, pour tenter à nouveau.
Là, après un gros effort de concentration, je ressentis des effets tout à fait inhabituels, tant dans une tentative de contact, que dans ma vie courante jusqu’alors.

Ma tête bourdonna, je n’entendis plus rien du tout, un vide absolu se fit dans mon cerveau, à tel point que j’eus l’impression de ne plus appartenir à ce monde ; puis je sentis un courant m’électriser tout le corps, et je pus « imprimer » : « Tu as rassemblé ici des gens selon des critères qui ne sont pas les nôtres. Si nous voulons manifester notre présence, nous n’avons nullement besoin de toi pour cela. Tu as agi très imprudemment malgré notre mise en garde ; l’un d’entre vous subira la charge d’énergie trop forte, émise par vos vibrations en commun, un accident lui arrivera. Retourne auprès des tiens et aie confiance, nous nous manifesterons en temps utile pour t’aider dans ta tâche. Ne tente plus jamais de provoquer un tel évènement qui ne pourra que se retourner contre toi. »

À la fin de ce message, la sensation de vide dans laquelle je me trouvais ne disparut pas comme la migraine artificielle disparaît à l’accoutumée. Néanmoins, je me levai péniblement et rejoignis mes amis, non plus comme un homme mais comme un robot.

De retour, je repris place dans le cercle, sans dire un mot. Je ne puis savoir quelle était la couleur de ma peau à ce moment-là, mais j’appris que j’étais plutôt blême.
Au moment même où je refermais le cercle, une étrange coïncidence se produisit :
Le ciel, qui avait été toute la journée d’un bleu magnifique, s’obscurcit très rapidement et se chargea, en quelques instants, de nuages orageux. Certes, un orage n’a rien d’exceptionnel, mais sa rapidité surprit tout de même les habitants de la région.

Point de soucoupe à l’horizon ; nous décidâmes d’un commun accord de regagner nos véhicules et de rentrer chez nous.
[…] C’est alors qu’après avoir fait quelques pas avec les autres en direction du point de stationnement, je me sentis de nouveau intensément électrisé.

Col de Vence

Le silence se fit encore plus profond et la tête me tourna, en même temps qu’un sifflement strident envahissait mon cerveau. Je m’effondrai lourdement sur le sol, à la manière d’un objet mort, comme si j’avais été foudroyé par un éclair.

Je fus pris, paraît-il, de convulsions, présentant en apparence les symptômes d’une crise d’épilepsie, tandis que je délirais en évoquant des chiffres. Je présume que ces derniers devaient être ceux constituant mon code (attribué par les « extraterrestres »).
J’appris que l’orage n’avait été que très local et qu’à peu de distance de là le ciel et le soleil étaient toujours aussi resplendissants.

Le lundi, lendemain de cette sortie mouvementée, je reçus un coup de téléphone à 6 h du matin, ce qui ne manqua pas de m’indisposer à une heure aussi matinale.

À ma grande surprise, c’était mon ami Guy Tarade, qui me parut très excité. Ce n’était pas pour prendre de mes nouvelles qu’il m’appelait de si bonne heure, mais tout simplement pour me dire qu’il venait d’observer, à partir de St-Laurent-du-Var, d’où le Col de Vence est visible, un énorme engin ovoïde et très lumineux qui survolait la zone où nous avions tenté l’expérience la veille. Il m’affirmait avoir fait une observation durant plusieurs minutes, avec une dizaine de témoins qui, comme lui, prenaient tôt leur travail.

J’avoue qu’en raccrochant le téléphone, je trouvais tout cela insensé ; rien ne me permettait de douter de la parole de Tarade : pourtant, je trouvais étrange qu’une fois de plus, c’est lui qui bénéficiait d’une telle observation.

En fait, je n’eus pas besoin de procéder de la sorte ; les évènements allèrent plus vite que mes résolutions. Le lendemain de ce coup de fil, j’apprenais par la presse, comme tout le monde, qu’un OVNI avait été observé par de nombreuses personnes au-dessus de l’arrière-pays niçois, puis au-dessus de Marseille, pour enfin être aperçu à la verticale de Bordeaux.

Devant une telle information, qui venait confirmer les affirmations de mon ami Tarade, je ne pus que m’incliner et demeurer perplexe, en m’efforçant de classer cet évènement dans le domaine des coïncidences étranges pour ne pas perdre les pédales.

Dans les mois et les années qui suivirent, ce fait troublant ne fut pas unique en son genre. D’autres survols, dans des conditions aussi étranges, ont eu lieu, entre autres à l’occasion de deux de mes déplacements dans des villes de France où j’ai été appelé à donner des conférences sur ma mystérieuse aventure.

Néanmoins, je ne prétends nullement avoir provoqué quoi que ce soit. Au contraire : j’affirme n’avoir jamais plus demandé de survol depuis cette triste expérience collective, à cause de laquelle j’estime avoir essuyé un coup de semonce, qui m’aura définitivement servi de leçon…

Ibid.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité