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Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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18 mai 2017

Excédent d'un côté, carence de l'autre

En principe, tout être vivant ne dispose que des systèmes et aptitudes dont il a besoin pour le maintien et la conservation de la race. Cela se rapporte aussi bien à ses qualités physiques qu’à ses facultés intellectuelles.

Pourquoi l’animal qui donna plus tard l’homme avait-il alors besoin d’une intelligence supérieure ? Cet accroissement de l’intelligence était-il nécessaire à la conservation de cette espèce ? Aurait-elle péri sans cette augmentation de l’intelligence ? La nature a-t-elle posé des problèmes spéciaux et nouveaux auxquels seule une intelligence supérieure pouvait faire face ?

La nature, comme on l’a dit, n’a nullement posé de problèmes nouveaux. Si elle l’avait fait, tous les autres singes hominidés auraient été concernés et leur intelligence se serait accrue de la même façon. Or, il ne se produisit chez ces derniers aucun accroissement aussi phénoménal de l’intelligence et cependant ils n’ont pas disparu, mais vivent aujourd’hui encore en parfait état de santé, avec beaucoup moins de soucis que l’homme. Celui-ci a acquis, dans le dernier million d’années, un surcroît de facultés intellectuelles dont il n’a nul besoin pour se maintenir en vie et qui lui causent constamment de nouveaux soucis dont il n’a pu encore venir à bout. Bien au contraire. Il se crée des problèmes de plus en plus nombreux et difficiles, dont la solution fait naître d’autres problèmes, encore plus complexes. Il ne peut échapper à cette spirale diabolique. Il est frappant de constater que l’accroissement de l’intelligence, qu’absolument rien ne motivait, prit naissance au moment même où il perdait les deux systèmes physiologiques d’importance vitale : le pelage et les signaux sexuels.

Les lois de l’évolution naturelle n’enseignent pas qu’un être vivant ne perd aucun système utile, mais aussi qu’il n’acquiert jamais de facultés dont il n’a pas besoin pour satisfaire aux conditions de vie.

L’accroissement extraordinaire de la taille du cerveau et de l’intelligence montre cependant clairement qu’il se produisit ici un excédent. Une évolution naturelle ne peut donc avoir pour conséquence un excédent d’intelligence. Si ce phénomène se produisit, accompagné d’autres troubles carentiels physiologiques, contraires à la nature, ce ne peut être dû qu’à une intervention artificielle.

Nous avons déjà trois indices infirmant l’hypothèse d’une évolution naturelle : la perte des poils, la perte des signaux sexuels et l’excédent d’intelligence. Manque et excédent sont des états pathologiques.

Aucun être vivant sur la terre ne pourrait subir deux pertes aussi graves, concernant  des systèmes physiques indispensables, sans prendre des mesures artificielles pour pallier ces disparitions dont une seule suffirait à anéantir l’espèce.

Il se trouve que le même être vivant possède un excédent de cerveau et d’intelligence qui lui permet de corriger tant bien que mal ces deux troubles carentiels pathologiques. 

canalblogcerveau

Un seul être de ce genre vit sur la terre, et cet être c’est l’homme. Il est l’être le plus récent et depuis qu’il a acquis une conscience nouvelle, il est angoissé, désemparé, rempli de doutes et se pose des questions : D’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ?

Ces questions étaient et sont encore entièrement justifiées. L’homme sent bien que chez lui, l’équilibre entre l’esprit et le corps est rompu. Il a cherché et cherche encore ce qu’il a perdu, sans savoir ce que c’est et pourquoi il l‘a perdu.

Toutes les illusions sur l’homme, sur sa provenance et sur les objectifs qu’il a poursuivis jusqu’ici s’effondrent. Le château de cartes bâti par son imagination s’est écroulé, les affirmations auxquelles on croyait jusqu’ici perdent tout fondement : l’homme ne s’est pas formé en accord avec les principes de cet univers, mais il a agi contre l’ordre général et s’est fait lui-même.

=> Bien sûr certains diront, et c'est aussi ce que je croyais - jusqu'à ce que je m'intéresse de plus près aux animaux - que si les hommes ont développé une telle intelligence, c'était pour compenser leur faiblesse physique et l'absence de défenses naturelles (contrairement aux animaux). Cela parait assez logique.
Mais il y a une question qu'il faut se poser, et beaucoup de scientifiques n'apportent aucune réponse satisfaisante, du moins quand on les interroge à ce sujet, car ils préfèrent éluder ces réflexions dérangeantes...

Pourquoi, dès le départ, Dame Nature, qui a pourvu ses créatures de tout ce dont elles ont besoin pour survivre (pelages, dents et griffes acérées, cornes, sabots, venin, etc..., ainsi que la force, la rapidité, l'agilité, une vue perçante, etc...) a-t-elle autant négligé certaines de ses créatures qui se qualifient d'humaines ???

Pline l'Ancien se posait déjà la question...

Non content d'être faible physiquement (un chien de 40 kg, ou même moins, peut facilement terrasser un homme de 80 kg), l'homme est nu face aux éléments, et les vêtements qu'il se confectionne pour pallier à ce manque ne suffisent pas toujours à le protéger du froid ou de l'humidité, puisque régulièrement, lorsque les températures chutent, des sans-abri, ou des alpinistes, meurent d'hypothermie. Sans compter qu'en cas de forte chaleur, il transpire beaucoup, la peau lui pique et le démange. Normal, car il perd du sel, qu'il doit récupérer en mangeant plus salé. 

Alors, on y repassera pour l'excès de transpiration et ses bienfaits...   

Beaucoup d'animaux transpirent aussi, mais, à la différence des humains, eux ne transpirent pas des aisselles. Il n'y a que les hommes qui présentent cette particularité ô combien désagréable... Ces flots de sueur produits à cet endroit-là n'affectent pas les animaux, eux n'ont pas de la sueur qui coule le long de leurs pattes. Ils sont peinards !

Ses mains, qui sont son seul atout physique (mais il n'est pas le seul à en avoir) ne constituent guère une arme digne de ce nom. Certes, il peut donner un coup de poing... mais pas trop souvent, car sinon bonjour les dégâts. Les hommes bagarreurs ont des mains très abîmées, leurs jointures en prennent un coup. 

Ce qui explique que les boxeurs portent des gants.

Intéressons-nous aux animaux :

Il y en a de tous les gabarits, et les plus gros sont bien sûr plus forts que ceux qui sont beaucoup plus petits. Il n'empêche, ils sont tous à égalité, aucun n'est désavantagé. Le prédateur a autant de chances de capturer une proie que celle-ci a de chances de lui échapper (nonobstant la taille de l'un et de l'autre). Quand un lion (qui a un sale caractère) poursuit un guépard (en vue de le tuer, car c'est un concurrent), ce dernier n'a pas de mal à le semer. Si le lion poursuit un léopard (pour la même raison), celui-ci se réfugie dans les arbres.

Il arrive parfois qu'une lionne s'intéresse un peu trop à un porc-épic. Cet animal, qui ne fait pas le poids face à elle, a pour défenses ses écailles. Qui s'enfoncent dans la chair de l'imprudente, l'obligeant à cesser ses attaques. Le putois dégage une odeur de cadavre pour décourager ses prédateurs potentiels, et ça marche...

Quant aux insectes, leur dard ou leur morsure leur garantit une certaine sécurité, sans oublier la célérité avec laquelle ils se déplacent. Certains sont même pourvus d'une carapace.

Pourquoi seul l'homme n'a-t-il pas les faveurs de la nature ???

À quoi cela sert-il de savoir prédire (à l'aide de calculs astronomiques) la date de la prochaine éclipse si nous sommes incapables de vivre dans la nature à l'instar des animaux, c'est-à-dire sans porter de vêtements, et bien sûr sans fabriquer le moindre outil, si nous ne pouvons, à mains nues, nous défendre face aux prédateurs, ou leur échapper, et si nous sommes vulnérables face aux aléas du climat ???

Beaucoup de scientifiques le disent : la théorie officielle de l'évolution n'apporte aucune réponse...

Ibid

À suivre Passage à l'état carnivore

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