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Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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26 mai 2017

Physionomies des peuples

Comme il a déjà été mentionné, la perte du pelage appartient aux grands modifications résultant directement de la consommation de cerveau et de la réorganisation forcée du métabolisme hormonal.

Dans presque toutes les régions du monde, la température de l'air est, par moments, plus basse que la température interne du corps qui doit être tenue dans toutes circonstances à environ 36 degrés. L'air froid n'agit pas seulement sur l'extérieur du corps, mais il rafraîchit aussi les organes internes, par la respiration.

Avec la diminution du pelage, les sources propres d'énergie devenaient de plus insuffisantes à apporter au corps la chaleur nécessaire. Exceptionnellement, la nature vint en aide : le singe dénudé vit son nez s'allonger et s'amincir...

Pour différentes raisons, un animal vertébré respirant l'air doit respirer par le nez. Le nez sert, entre autres, d'appareil de réchauffement. Quand l'air absorbé atteint les poumons, il est ainsi déjà radouci.

Pendant que le nez allongé et aminci réchauffait l'air frais, le nez lui-même se refroidissait. Comme il était autrefois enfoncé dans la masse de la tête comme pour tous les singes, la tête se refroidit également, et avec elle le cerveau. C'est ainsi que le nez actuel, typiquement humain, est une mesure d'urgence de la nature contre une maladie que l'homme s'est infligée lui-même par le cannibalisme.

Mais pour les races tropicales, la perte du pelage n'a pas entraîné de refroidissement, mais au contraire un réchauffement parfois trop intense, car il n'y avait plus d'isolation entre le corps et le soleil. Le nez n'avait donc pas besoin de se transformer en instrument calorifique et il resta presque aussi plat, aussi large et enfoncé dans la tête qu'il l'était au stade simiesque. Mais ce n'était pas suffisant pour permettre à l'homme de faire face aux fortes températures ambiantes. Le sang se réchauffait plus qu'il n'est souhaitable pour le cerveau. Là aussi, la nature vint en aide : les races tropicales au nez plat présentèrent peu à peu une lèvre supérieure entrêmement épaisse et avancée, abondamment pourvue de pores. Même les dents de devant poussèrent vers l'extérieur pour repousser davantage sous le nez la lèvre supérieure. L'air inspiré et expiré par le nez plat bute forcément contre la lèvre supérieure en permettant une rapide évaporation de la sueur abondante qui s'y trouve. Selon les lois de la physique, une évaporation rapide provoque un refroidissement. Grâce à ce mécanisme, le sang qui arrive au cerveau n'est jamais plus chaud que la normale.

Dans ces races, les hommes n'ont en général pas de moustache, ou s'ils en ont une, celle-ci est très clairsemée et n'apparaît qu'aux coins des lèvres car une moustache entière empêcherait la fonction de la lèvre supérieure.

On peut donc dire que l’homme, après avoir perdu son pelage du fait du cannibalisme, a vu son nez et sa lèvre supérieure se transformer en un système provisoire de climatisation qui rafraîchit ou réchauffe selon la zone climatique, afin que l’espèce ne s’éteigne pas.

Il est considéré comme une loi que les races tropicales aient un nez plat et une lèvre supérieure épaisse et couverte de nombreux pores, tandis que les races des climats modérés ou froids ont un nez mince et long avec une lèvre supérieure mince.

Inuits

On voit très nettement la fonction de ce système chez les peuples montagnards qui vivent en général dans un air frais et sec : le nez ne s'est pas seulement rétréci et allongé, mais il s'est même recourbé pour donner ce qu'on appelle le nez en bec d'aigle, grâce auquel le trajet de l'air est plus long et l'air est davantage réchauffé et humidifié. Mais pour qu'à l'inspiration et à l'expiration, l'air n'entre pas en contact avec la lèvre supérieure et ne refroidisse pas ainsi la température du sang, la lèvre supérieure, déjà mince, est encore rentrée à l'intérieur. À cet effet, les dents de devant sont aussi rentrées à l'intérieur.

[...]

Les nez et lèvres montrent donc sous quel climat la race est passée du singe à l’homme, ou a vécu le plus longtemps. Les races voyagent en effet et, en cas de nécessité, elles s’installent aussi dans des zones climatiques qui leur sont hostiles. Dans ce cas, le nez comme la lèvre supérieure se modifieront en conséquence en plusieurs dizaines de milliers d’années. Les Esquimaux, par exemple, proviennent de régions plus chaudes et sont allés vers le nord, parce qu’ils y étaient forcés. Leur nez, qui était plus large, à l’origine, s’est un peu rétréci, mais il s’est fortement courbé, ce que l’on voit facilement de profil. On observe le même phénomène de transformation chez les Chinois du Nord et les Japonais qui ont presque tous encore un nez un peu large, mais déjà arqué. 

Ibid

=> Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette explication, par ailleurs partagée par d’autres anthropologues. Je pense que les peuples qui ont un nez droit (non épaté) descendent des singes qui ont commencé à s’humaniser les premiers. Ils ont donc eu tout le temps de s’éloigner de leur état originel. Les Dravidiens qui vivent dans le sud de l’Inde font partie des peuples indo-européens, et pourtant ils habitent des zones tropicales. Ils n’ont pas le nez épaté, ni des lèvres charnues. Et les Papous qui vivent sous les tropiques ont des lèvres fines. Il en est de même des Amérindiens d’Amazonie, qui pourtant vivent sous un climat humide; leurs lèvres n’ont rien de comparable à celles des Africains, certains les ont fines, d’autres un peu plus épaisses; comme les Indo-Européens. Et parmi les ethnies africaines, les Somaliens se distinguent, en ce que leur nez est moins épaté, et leurs lèvres moins charnues. Leurs ancêtres simiens sont sûrement les premiers du continent africain à s’être humanisés.


Voici ce que l'auteur écrit à propos des cheveux :

Ce sont les races aux cheveux crépus qui ont le moins de problèmes de cheveux. Ces races ont pris forme humaine dans la jungle. Par un phénomène de sélection naturelle, seuls survivaient ceux qui avaient les cheveux courts, épais et crépus, car ils n’étaient pas gênés dans leurs mouvements. Mais nombre de ces races se sont mélangées aux races à cheveux lisses.

=> Les anthropologues disent que c’est à cause d’un climat humide, mais les Amérindiens d’Amazonie, qui vivent dans la jungle, ont les cheveux lisses, et l’on sait que la région est très humide… Cette explication ne tient pas. Selon moi, il est possible qu’au début de l’hominisation, certains peuples n’aient pas entretenu leurs cheveux, qui sont devenus des « dreadlocks », comme on peut le voir chez certaines personnes dont les cheveux lisses ont fini, par manque d’entretien, par prendre cet aspect. Au fil des générations, ces « dreadlocks » ont fini par se transmettre, et cela expliquerait qu’ils aient fini par avoir des cheveux crépus. D’ailleurs les peuples australiens, et d’Asie Pacifique (dont les ancêtres ont sans doute été tout aussi négligents), ont les cheveux moins frisés, probablement parce qu’ils ont été les derniers à s’humaniser.

À suivre Les dieux

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