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Les voies de l'étrange et du mystérieux
Les voies de l'étrange et du mystérieux
  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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20 octobre 2017

Lumières à Indianopolis

Un des incidents les plus longs auxquels des témoins aient assisté de près eut lieu vers la fin de 1958.

J'étais à l'époque présentateur du journal télévisé d'un poste de la ville d'Indianapolis, terminus d'une des lignes du chemin de fer de Monon. Je reçus un jour un coup de téléphone d'un des membres du personnel du train 91 qui, dans la nuit du 2 au 3 octobre 1958, avait couvert les 145 km du trajet de Monon (Indiana) à Indianapolis. 

Trois des cinq membres du personnel du train, le mécanicien, Harry Eckman, le chauffeur, Cecil Bridge, le premier serre-freins, Morris Ott, se trouvaient dans la cabine de la locomotive diesel, en tête du train et furent donc les premiers à voir les objets. Le chef de train, Ed Robinson et le deuxième serre-freins, Paul Sosby, étaient dans le fourgon, à l'arière du train. Les deux groupes étaient reliés par des postes à modulation de fréquence qui les reliaient également avec le bureau du dispatcher de Lafayette.

Bridge me fit de l'affaire une relation que j'enregistrai sur bande magnétique et fis corroborer par les autres membres de l'équipe qui avaient assisté à l'incident. Cecil Bridge est un ancien combattant de l'armée de l'air qui a 450 heures de vol sur bombardier lourd à son actif.

ovni triangle

"Vers 3 h 30 du matin, le vendredi 3 octobre, me raconta-t-il, alors que le train venait de dépasser Wasco, un simple hameau, pas même un village, nous remarquâmes pour la première fois quatre étranges lumières dans le ciel devant nous, des lumières mobiles. On les prit d'abord pour des étoiles, puis on se rendit compte que ce n'était pas cela. Elles bougeaient, il n'y avait pas de doute, on le voyait bien. Elles avançaient en faisant une sorte de V. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y en avait pas une en tête et au centre de la formation mais qu'il y avait deux branches composées de deux lumières chacune et faisant entre elles un angle d'environ 45 degrés.

"Je crois que c'est moi qui les vis le premier. Après les avoir regardées pendant 15 secondes environ, j'appelai les deux autres hommes de la cabine, Harry Eckman et Morris Ott. Ils les virent tout comme moi.

"J'ai une grande expérience des avions et de leurs caractéristiques, comme aviateur et comme spectateur. Nous avons tous une grande habitude des avions sur ce train. Nous en voyons passer, toutes les nuits, des dizaines. Mais ces lumières n'étaient pas des avions !

"Elles passèrent au-dessus de la voie, à moins d'un km devant nous. Elles avançaient à 60 ou 80 km/h. Ce n'étaient que quatre grandes lumières douces.

"Nous tirions 55 wagons. Le train ayant 800 m de long et les lumières étant à basse altitude, les gens du fourgon ne pouvaient pas les voir. Aussi, je les appelai par radio pour leur dire ce qu'on voyait.

"Tout à coup, qulelques secondes après avoir traversé la voie, les lumières s'arrêtèrent... et se mirent à reculer. Cette fois-ci, c'était vers l'est qu'elles allaient, toujours à très basse altitude, à peine plus haut que les arbres et on les perdit de vue. Elles restèrent invisibles pendant quelque chose comme une minute puis revinrent tout à coup devant nous, sur la voie, s'approchant du train. J'appelai le fourgon où les gars pouvaient maintenant les voir. Le dispatcher de Lafayette nous entendait naturellement parler, mais il ne nous interrompit pas pendant tout le spectacle.

"Bridge rapportait seulement ce que les hommes de la locomotive avaient vu. C'étaient les membres de l'équipe du fourgon qui avaient vu les objets de plus près, et cela dans des conditions très exceptionnelles. Quelques 16 heures après l'incident de la nuit du 2 au 3 octobre, j'interviewais Bridge et le chef de train, Ed Robinson, au cours d'un programme télévisé que nous prîmes la précaution d'enregistrer. Voici ce que déclara M. Robinson :

"Lorsque Bridge m'appela pour la seconde fois, j'étais déjà dans le lanterneau d'où je pouvais voir au-dessus des wagons. J'aperçus les quatre lumières à 800  m environ du fourgon, à une longueur de train. Je me rendis alors compte qu'elles venaient vers nous. Sosby qui m'avait rejoint les vit lui aussi. Elles se dirigeaient vers le nord et nous allions vers le sud. Elles étaient vraiment bas, à 60 m à peine, au-dessus du train... et elles survolèrent le train sur toute sa longueu, mais en sens contraire. Je pense qu'elles ne faisaient pas plus de 80 km/h, mais ce n'est qu'une impression... Tout ce que je sais c'est qu'elles n'allaient pas très vite - sinon elles n'auraient pas mis tout ce temps à passer au-dessus du train.

Aucun de nous n'entendit le moindre son venir d'elles mais cela n'a rien de surprenant car un train de marchandises fait pas mal de boucan et empêche d'entendre quoi que ce soit, si ce n'est un fort grondement.

"Nous les vîmes très bien quand elles passèrent au-dessus du train et du fourgon. C'étaient quatre choses en forme de disque, d'un diamètre de 12 m peut-être. Elles brillaient d'un blanc phosphorescent, et il y avait un halo tout autour. Quand elles furent à 1 km environ, en arrière du train, elles semblèrent s'arrêter pendant quelques secondes, Sosby et moi sortîmes sur la plate-forme arrière pour les regarder. Elles formaient comme un bouquet, dans le ciel, au-dessus de la voie.

"Puis elles quittèrent la voie, l'une derrière l'autre, et partirent vers l'est. Plus elles allaient vite et plus elles brillaient. Les gars de la locomotive purent alors les voir de nouveau et nous appelèrent à la radio."

Au moment où les objets s'éloignaient, tous les membres de l'équipe remarquèrent la même singularité. Les choses brillaient et s'éteignaient l'une après l'autre, d'abord la première, puis la seconde et ainsi de suite. Quand leur vitesse diminuait, elles changeaient de couleur et passaient d'un blanc brillant à un jaune-orange terne quand elles ralentissaient*.

Les lumières disparurent, cette fois, pendant à peu près deux minutes, pour réapparaître juste à l'arrière du train qu'elles rattrapèrent rapidement.

"Elles étaient à peine plus haut, poursuivait Robinson, que les arbres qui longeaient la voie. Elles s'approchèrent jusqu'à 60 m du fourgon. Les deux qui se trouvaient juste au-dessus de la voie volaient penchées verticalement, celles qui se trouvaient de chaque côté volaient inclinées à 45 degrés environ, leur bord le plus élevé étant tourné du côté des disques qu survolaient la voie. Elles formaient ainsi une sorte de grand "M" de lumières blanches. Si elles avaient volé horizontalement, elles auraient couvert à peu près la largeur de la voie, ce qui faisait qu'elles devaient avoir 12 m de diamètre environ pour une épaisseur de 2,5 à 3 m. Il n'était cependant pas facile de le calculer exactement car leur lumière était assez floue. Aucun d'entre nous ne put distinguer le moindre détail des disques eux-mêmes.

"Je courus chercher dans le fourgon une puissante lampe-torche à 5 éléments, qui éclairait à grande distance. L'ayant allumée, j'en dirigeai le faisceau sur ces lumiières. Dès qu'il les atteignit, elles s'écartèrent pour lu échapper. Quand elles revinrent sur la voie, je leur envoyai un nouvel éclair de la lampe et, cette fois, elles s'égaillèrent. À mon avis, elles n'aimaient pas cela du tout. À partir du moment où nous les éclairâmes elles ne se rapprochèrent plus du train, mais restèrent loin sur le côté et à l'arrière du fourgon, jusqu'à ce que nous arrivions à Kirklin, à 60 km environ au nord-ouest d'Indianapolis, et filèrent alors pour disparaître au nord-est."

*Ces changements de couleur se rencontrent souvent dans les rapports sur les O.V.N.I.

Frank Edwards, les soucoupes volantes, affaire sérieuse

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