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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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  • Ce site se propose de rapporter des histoires mystérieuses et peu connues. Car bien souvent, le paranormal est là où on ne l'attend pas. Il évoque aussi certaines énigmes, en les abordant sous un angle inédit.
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Les voies de l'étrange et du mystérieux
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6 juin 2021

Cobaye des extraterrestres (8)

Alerte aux OVNI

Effectivement, je n’eus plus jamais besoin de tenter de provoquer des apparitions d’OVNI pour convaincre quiconque ; ceux-ci furent souvent au rendez-vous, sans jamais recourir à mon « code ».

Depuis que j’avais servi de condensateur d’énergie au Village Nègre, mes amis de l’espace firent honneur à leur promesse en se manifestant de temps en temps dans mon entourage, et dans des occasions majeures, pour m’apporter leur aide, parfois indispensable. Je puis, à ce titre, citer 2 ou 3 exemples :

Au titre des responsabilités qui sont les miennes au sein du C.E.R.E.I.C., je fus chargé, par notre Président, en 1975, d’organiser, pour un contacté très connu, une conférence qu’il donna à Nice le 6 avril.

Dans le mois qui précéda sa venue sous notre ciel, je reçus les 15 et 16 mars dans notre ville le secrétaire général et le trésorier de son association, qui, en déplacement dans la région, avaient préféré traiter de vive voix les conditions de cette conférence.

Le soir du dimanche 16 mars, j’invitais mes hôtes à la dégustation d’une succulente pizza. Nos conversations portèrent sur les OVNI et les extraterrestres.
À ce stade de la discussion, je me vis contraint, à la demande de mes invités, de raconter succinctement mon propre contact. […] Mes amis ne purent résister à la tentation de me demander de provoquer un survol, à un endroit de mon choix. Je fis comprendre à mes interlocuteurs que je n’étais pas Gérard Majax et que, quand bien même je l’eusse été, le truc permettant le tour de passe-passe était trop dangereux pour être manipulé par simple curiosité.

Mes amis parisiens se montrèrent, à mon égard, très courtois. Ils comprenaient fort bien mon exaspération face à ceux qui me prenaient pour un faiseur de miracles.

Quelques instants plus tard, je ressentis, au cours du repas, des picotements au cerveau, que je qualifie – pour simplifier la description – de migraine artificielle. Je m’efforçais de ne rien laisser paraître et attendis le contact tout en continuant à manger.
Le message ne se fit pas attendre. Il fut net et précis. Mes amis extraterrestres vinrent à mon secours, sans même que je le leur demande. J’enregistrais très distinctement :

« Après dîner, rends-toi, avec tes amis, sur le plateau du Mont Alban ; au-dessus du Fort, tu pourras leur faire observer, en tournant le dos à la mer, ce qu’ils attendent de toi. Tu peux leur décrire avec précision, et par avance, la scène qui va se dérouler devant leurs yeux : un de nos engins-mère s’immobilisera dans le ciel. Un plus petit engin, que vous appelez soucoupe volante, sortira par le haut. Il fera, par la droite, un tour et demi, en gravitant autour de la « porteuse », pour enfin pénétrer à nouveau par le bas. Après cette manœuvre, que nous ralentirons pour vous laisser le temps de bien l’observer, notre vaisseau-porteur disparaîtra à une vitesse qu’il ne vous est pas encore permis de concevoir. Va, et sois confiant ; tu pourras convaincre par la PREUVE, tes interlocuteurs. Nous sommes toujours là pour t’aider. »

Le message s’interrompit et je retrouvai aussitôt toutes mes facultés.
Sans rien dire de mon secret, à la fin du repas, je proposai tout simplement d’aller faire un petit tour sur les hauteurs de Nice, sous prétexte de faciliter notre digestion.

Je me dirigeai aussitôt vers le lieu indiqué dans le message, sans en donner, bien sûr, le motif. Le Fort du Mont Alban mérite une description sommaire. Elle ne pourra qu’éclairer la suite du récit de cet évènement.
Ce fort désaffecté se trouve sur un plateau, au sommet d’une colline située à l’est de Nice. Son altitude de 222 m au-dessus du niveau de la mer, est très importante si l’on considère le court trajet entre le port de Nice qu’il domine, et le plateau sur lequel il est situé.

Arrivés sur les lieux, aux environs de 23 h 30, je ne disais toujours rien, mais regardais furtivement l’endroit indiqué, attendant le moindre signe du ciel pour annoncer l’évènement et le commenter à l’avance avec précision, afin qu’il n’y ait aucune équivoque sur ma description, au cas où le phénomène viendrait à se manifester, comme promis.

Mont Alban

C’est alors que les choses se compliquèrent. Les uns voulaient admirer le côté ouest, les autres le côté est, tandis que moi je ne voulais rien admirer du tout, ma présence ici ayant un autre but.
Et si rien ne se passait ?

Hélas, peu avant que le groupe ne soit divisé (nous étions 6), je vis, en levant la tête, une sphère très lumineuse traverser le ciel comme un bolide, pour stopper net sans décélérer, à la verticale de l’angle nord-ouest du Fort.
Aussitôt, je m’empressai d’expliquer à mes compagnes, très rapidement, ce qui allait se passer, en leur désignant cette étrange chose, comme étant une soucoupe-mère.

Mes compagnes restèrent stupéfaites. De mon côté, j’éprouvais la joie de pouvoir faire observer sans avoir demandé. Cette chose incandescente aux reflets blancs et jaune orangé, semblait se trouver à plusieurs milliers de mètres d’altitude… Elle était beaucoup plus brillante et beaucoup plus volumineuse que la plus volumineuse et la plus brillante des étoiles que l’on pouvait observer autour. Contrairement à l’accoutumée, dans ce genre d’observation, cette sphère avait un contour bien net qui ne permettait aucune méprise.

Nous appelâmes tous en chœur l’autre moitié du groupe, sans lâcher des yeux l’objet de notre curiosité. Ces derniers ne semblèrent pas nous entendre pour l’instant, ils avaient dû s’aventurer sur la descente de l’autre versant, d’où la visibilité peut s’étendre plus loin. Nous nous résignâmes à regarder tous les trois attentivement, pour voir si les choses allaient se passer comme je les avais décrites avec précision.

Quelques dizaines de secondes, qui me parurent une éternité, s’étaient écoulées depuis l’arrêt brusque de cette lumière dans le ciel au-dessus du Fort, sans que rien ne se passât.
Déjà, je commençais à regretter amèrement mes propos, quand nous vîmes soudain très distinctement le phénomène se réaliser.

Un disque lumineux, beaucoup plus petit, sortit par le haut. Il gravita autour de la grosse sphère en partant par la droite par rapport à nous qui étions le dos à la mer. Il fit un tour et demi autour de la soucoupe mère, pour se confondre à nouveau avec elle, par le bas.
L’exécution des mouvements avait été très rigoureusement conforme au message que j’avais reçu et à la description minutieuse que j’en avais faite à mes compagnes.

Encore plus fort, nous appelâmes nos conjoints. Cette fois, ils nous entendirent et se précipitèrent en courant dans notre direction pour venir voir la soucoupe volante qu’une des épouses leur avait annoncé en criant.
Hélas, l’engin-mère repartit en direction nord-est en gagnant de l’altitude, à une allure tellement foudroyante qu’elle devient indescriptible.

Mes deux amis parisiens et ma femme ne purent qu’observer un point lumineux qui pouvait être n’importe quelle étoile, et qui d’ailleurs n’était pas spécialement celui que nous aurions souhaité leur faire observer.
Pour cet évènement précis, il ne m’est pas permis de supposer la moindre coïncidence.

Les manifestations de « soutien », tendant à authentifier l’origine extraterrestre de ma mission, ne se limitent pas à la seule nuit spectaculaire du Mont Alban.

Des coïncidences que l’on pourrait qualifier pour le moins de troublantes, ont donné par ailleurs matière à réflexion, à l’occasion de ma présence ou de mon passage en certains lieux, théâtres d’apparitions d’OVNIS.
J’affirme pourtant ne pas utiliser mon code télépathique ni aucun autre moyen, pour tenter de provoquer volontairement ce genre de manifestations.

Le 21 avril 1975, je me trouvais au Mans, dans la Sarthe, où j’avais été sollicité pour donner une conférence sur mon cas.
À la fin de cette conférence, qui avait duré près de 5 heures, je fus reconduit à mon hôtel par deux amis membres d’un petit groupe régional très dynamique en matière de recherches ufologiques, à qui je devais l’organisation de cette soirée.

Avant de prendre congé, nous eûmes une conversation, au cours de laquelle ils me firent part de leurs difficultés à sensibiliser leurs concitoyens sur le phénomène OVNI, qui semblait bouder la région depuis longtemps.
Je répondis, tout à fait spontanément : « vous aurez des surprises dans les jours qui viennent ».

Sitôt ces paroles prononcées, je me demandais pourquoi j’avais dit cela ? Cette phrase était sortie de ma bouche automatiquement, comme si quelque chose m’y avait poussé. À la limite, je serais tenté de dire que mes lèvres ont servi à articuler des mots qui ne venaient pas de mon cerveau, du moins en ai-je eu l’impression.

Après cela, et sur une bonne plaisanterie pour donner le change, nous nous quittâmes en formulant unanimement le souhait d’en savoir plus long, de notre vivant, sur le phénomène.

Seul dans ma chambre, je tentais avant de m’endormir, de trouver une explication à mon comportement bizarre, mais il y a tellement d’évènements étranges et de situations insolites qui m’entourent depuis le début de cette fantastique aventure, que finalement je préférai renoncer et chercher le sommeil.

Pourtant, seulement 10 jours après ma conférence, je dus me rendre à l’évidence. Cette promesse faite au Mans n’avait pas été gratuite. J’appris, comme tout le monde, par voie de presse et de radio, qu’un OVNI avait été aperçu dans la région et s’était même posé le 1er mai 1975 à Lezay dans les Deux-Sèvres.

Source: Externe

Cette soucoupe avait pu être observée au sol par deux gendarmes en patrouille ; puis, à quelques centaines de mètres d’altitude lors de son départ, par 4 autres témoins alertés par eux, 2 commerçants du village, le percepteur et l’adjoint au maire.

J’appris par la suite que cet OVNI avait été observé, peu avant, dans le ciel de la Sarthe, au-dessus du Mans, séparé de son lieu d’atterrissage par un seul département.
« Le songe d’une nuit d’été ». Tel fut le titre du journal Midi Libre de Montpellier, le 17 juillet 1975. Sous une photo format 13X18 montrant un ciel largement illuminé, l’article suivant apparaissait au sujet d’un évènement qui avait mis en émoi toute la région.

Le phénomène avait commencé à 20 h 55. À cette heure-là, sur Palavas, une plaque métallique se tenait immobile, bas sur la mer : ce fut ensuite comme une fusée qui jaillit du sol vers Maguelonne et qui éclata dans le ciel comme une étoile ou comme une croix. Puis, pendant plus d’une heure, cette lueur resta là, tantôt bleue, tantôt rose, des méandres très lumineux en guise de queue… Et lorsque notre photographe arriva, il ne resta plus que ce vague nuage qui scintillait dans le ciel noir comme une enseigne publicitaire. Alors ? Phénomène dû à la chaleur ou, bien entendu OVNI en balade ?
[…]
Pour ce débat géant sur les OVNI à Sète, j’avais pris au départ de Nice, à bord de mon véhicule, mon ami et président Guy Tarade. Pour gagner Montpellier, nous étions convenus de passer par Marseille pour prendre en charge notre grand ami commun Jimmy Guieu, qui devait participer à cette gigantesque conférence.

Sur le chemin du retour, le 18 juillet, nous voyageâmes à nouveau à trois, jusqu’à Marseille. C’est au cours de ce voyage retour que de nouveaux faits insolites et inexplicables, avec la meilleure volonté du monde, se produisirent.

Nous étions passés par Nîmes où nous avions emprunté l’autoroute pour Marseille. J’étais au volant de ma voiture, avec un passager à mes côtés et l’autre derrière. Bien sûr, en tant qu’ufologues, nos conversations portaient sur les phénomènes qui font l’objet de nos recherches.
Nous nous retrouvâmes une première fois, et de façon incompréhensible, à rouler sur la route nationale, sans sortir de l’autoroute (?)…
Nous fûmes stupéfaits et nous demandâmes comment cela avait pu se faire…

Je regagnai alors l’autoroute par la première bretelle tout en continuant de parler des OVNI et des extraterrestres.
Cette étrange opération de « télé-transport » se répéta 3 ou 4 fois au cours de notre voyage.
Une fois, nous nous retrouvâmes même sur une petite route départementale, qui n’avait rien à voir avec notre direction initiale, sans pouvoir comprendre ce qui nous arrivait.

Ibid.

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